Académie Supérieure d'Enseignement Des Médecines Holistiques

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‘La Spiruline’ Articles

la spiruline

1. QU’EST- CE QUE LA SPIRULINE ?
C’est un petit être aquatique (0,3 mm de long), vieux comme le monde dont le nom scientifique est “cyanobactérie Arthrospira platensis” (ne pas confondre avec la cyanobactérie marine dénommée scientifiquement “Spirulina subsalsa”), qui vit de photosynthèse comme les plantes et prospère naturellement dans les lacs salés et alcalins des régions chaudes du globe. Nourriture traditionnelle des Aztèques du Mexique et des Kanembous du Tchad, plus riche en protéines que la viande, la spiruline est maintenant cultivée dans de grandes usines aux U.S.A., en Inde, en Chine, en Thaïlande, etc., car on lui découvre toujours plus de qualités intéressantes pour l’alimentation et la santé, tant pour les hommes que pour les animaux. Par exemple un enfant souffrant de kwarshiorkor (malnutrition) peut être rétabli en lui donnant une cuillérée par jour de spiruline pendant un mois. La spiruline renforce les défenses immunitaires et allège les souffrances des personnes atteintes du Sida. Elle permet aux tuberculeux de mieux supporter leur traitement. La spiruline est aussi utilisée comme ingrédient actif en cosmétique.
Dans la nature, la spiruline n’a besoin pour “pousser” que d’une cuvette argileuse retenant une eau saumâtre et alcaline, sous un climat chaud, et de quelques déjections animales. Les flamants roses de l’espèce “minor” (les plus nombreux) fournissent l’apport en déjections et l’agitation nécessaire pour assurer la croissance de la spiruline naturelle qui est leur aliment exclusif, notamment dans des lacs d’Afrique de l’Est (Rift Valley). La spiruline se présente sous forme de filaments constitués de cellules juxtaposées. La reproduction de la spiruline, asexuée, se fait par division des filaments. La culture industrielle de la spiruline est intensive et très technique. Son produit final, séché par atomisation, est inférieur en qualité au produit frais, et même au produit séché artisanalement, et ne plait pas à certains consommateurs qui lui trouvent une odeur forte. De plus il n’est pas à la portée des populations qui en ont le plus besoin. Pour des détails sur les caractéristiques, les vertus, la fabrication industrielle et le marché de la spiruline, nous vous renvoyons aux ouvrages les plus récents disponibles sur ces sujets, dont le classique “Earth Food Spirulina” de Robert Henrikson, édité par Ronore aux U.S.A (1997) et ceux de Jacques Falquet : “Spiruline, Aspects Nutritionnels”, Antenna Technologie, Genève (1996), de Ripley D. Fox : “Spiruline, Production & Potentiel”, Editions Edisud (1999), sans oublier “Spirulina Platensis (Arthrospira), Physiology, Cell biology and Biotechnology”, d’Avigad Vonshak, aux Editions Taylor & Francis (1997).
“Earth Food Spirulina” est maintenant disponible sur http://www.spirulinasource.com/ avec mise à jour permanente. L’usine hawaïenne est décrite dans http://www.cyanotech.com/.
La plus grande usine chinoise Yunnan Spirin Co est décrite dans http://www.chinapages.com/yunnan/kunming/spirin/spirin_i.html et http://www.luf.org/~melrod/fp3/spiru.htm.
Voir aussi évidemment les publications d’Antenna Technologie sur www.antenna.ch.

2. INFLUENCE DU CLIMAT
Les deux paramètres fondamentaux qui contribuent à constituer le climat sont les températures et la pluviométrie. Il ne faut pour autant pas négliger les vents dominants, par exemple le mistral en vallée du Rhône, qui peuvent avoir des conséquences importantes sur l’évaporation d’un bassin de culture, sur la température de l’eau ou la “pollution” de ce bassin par tous les débris et les poussières qu’il peut entraîner. De même certains éléments comme les haies, la présence de barres rocheuses, de forêts, etc. peuvent entraîner des conséquences importantes sur le microclimat, conséquences qu’il sera bon d’évaluer avant l’implantation d’un bassin… comme d’un jardin potager.

2.1 Température
Les premiers repères concernant les températures sont à peu près les mêmes que pour l’homme, 37°C : température idéale pour pousser. Au-dessus, c’est trop chaud (43°C peut être mortel). En dessous, la vitesse de multiplication baisse avec la température. A 20°C la croissance est pratiquement stoppée. La température du milieu de culture doit donc se situer entre ces deux températures. Plus la “saison” est longue, plus la période de récolte est longue. Les climats continentaux ou d’altitude sont désavantagés.
Le handicap d’un climat trop froid peut être compensé artificiellement, comme pour tous les végétaux. La construction de bassins sous serre peut être d’autant plus intéressante que cet abri constitue non seulement une protection contre le froid, l’évaporation, les insectes et les poussières mais aussi contre les pluies diluviennes, comme les orages, qui peuvent faire déborder les bassins et donc provoquer une perte, ou au moins une dilution du milieu de culture.

2.2 Pluviométrie
La conduite de bassins de culture nécessite un minimum de ressources en eau. Les eaux de pluie sont intéressantes car propres et neutres (pas de minéraux en solution). Sous les climats à faible pluviométrie, ou à saison sèche longue, il peut être nécessaire de prévoir une citerne pour stocker de l’eau de pluie et compenser ainsi l’évaporation des bassins. Là encore, il faut un “juste milieu”. Les excès de précipitations devront être prévus en construisant des bassins plus profonds ou en les protégeant. Le manque d’eau est évidemment rédhibitoire. La carence en eau de pluie peut être compensée par l’utilisation d’eaux de provenances diverses, et plus ou moins “chargées” (rivière ou fleuve, nappe phréatique, eaux usées…). Il faudra alors tenir compte de la qualité de l’eau dans la mise au point, puis l’entretien du milieu de culture. La présence d’une couverture translucide au-dessus des bassins pour éviter une dilution du milieu de culture est une bonne solution dans les régions à fortes précipitations.

2.3 Climat idéal
Il existe des climats idéaux où il ne fait jamais froid et où les pluies sont harmonieusement réparties et compensent l’évaporation, comme par exemple certains points du versant Est des Andes. Un autre type de climat idéal est le désert au pied de montagnes qui assurent un large approvisionnement en eau, comme par exemple le désert d’Atacama au Chili. L’eau consommée par un bassin sert surtout à maintenir la culture en dessous de 40°C, par évaporation. Dans un climat désertique sans eau la culture est impossible (sauf à importer de l’eau), alors que dans un climat frais la culture sous serre est facile avec une faible consommation d’eau.

2.4 Saisonnalité
Dans les régions tempérées, l’hiver est généralement trop froid pour cultiver la spiruline, sauf avec chauffage et éclairage artificiels trop coûteux. Même dans des régions chaudes un arrêt annuel peut être rendu nécessaire par l’importance des pluies ou de la sécheresse ou par les vents de sable à certaine saison. La culture de spiruline sera donc souvent saisonnière. Durant la mauvaise saison, une “souche” de spiruline devra impérativement être conservée dans son milieu de culture. Les contenants (bocaux, bonbonnes, bassines) devront laisser passer la lumière et être stockés dans un lieu clair mais à l’ombre, ou être sous éclairage électrique. Même si les cultures de spiruline survivent à des températures inférieures à 10°C, voire à de brèves gelées, il est prudent de ne pas les stocker au-dessous de 18°C pendant de longues périodes, car les risques de contamination augmentent. Le fait que la spiruline prospère en milieu très alcalin présente deux avantages majeurs :

– meilleure absorption du gaz carbonique de l’air
– protection contre les contaminations.

Cette protection nous a été involontairement démontrée au printemps 1997. Nous avions côte à côte deux bassins de spiruline de 10 m², l’un à l’air libre, l’autre protégé de la pluie. Le bassin non protégé ayant débordé a été vidangé et s’est rempli d’eau de pluie, laquelle a été colonisée par des algues vertes unicellulaires (chlamydomonas) et nombre d’animaux (vers rouges, larves de moustiques, insectes nageurs). L’autre bassin a gardé ses spirulines sans contamination. Cependant il ne faut pas croire que seule la spiruline peut croître dans son milieu de culture : d’autres algues, des microorganismes et des animaux peuvent y vivre, d’où nécessité de surveiller les cultures du point de vue contaminants, surtout aux changement de saisons.

* * *

Ceci est un extrait du ”Manuel de culture artisanale pour la production de spiruline par Jean-Paul JOURDAN’,

En plus d’apporter une aide efficaces a la mal nutrition infantile, nous pouvons recommander cette merveilleuses algue dans les cas suivants

  • Augmenter l’endurance et la résistance
  • Complémenter l’alimentation des étudiants
  • Les période de convalescence
  • Retrouver la vitalité
  • La peau, des ongles et des cheveux
  • Complémenter l’alimentation durant la grossesse et l’allaitement  
  • Complémenter l’alimentation durant la ménopause
  • Complémenter un régime minceur

La spiruline est un aliment puissant qui devrait être présent sur toutes les tables.

sa composition est la suivante

 

la spiruline vue au microscope

la spiruline vue au microscope

 

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spiruline suite……

Avant de vous faire découvrir ce beau pays, permettez-moi de vous citer ce poème, écrit en 1901 par Mr THAN, poème servant de préface au  livre l’écrivain du livre « pages Laotiennes » écrit par, Monsieur A. RAQUEZ  en 1900 et qui illustre bien  la beauté de ce merveilleux pays.

Il est un doux pays que le Mékong arrose,
Où n’a point pénétré le snob, ni la névrose,
Où l’homme, insoucieux des vagues lendemains,
S’en va, joyeux et fort, par les libres chemins ;
Où les Rois et les Dieux, simples et débonnaires,
Ne brandissent jamais ni glaives ni tonnerres ;
Où les femmes sans fard et fières de leurs seins,
S’en vont chantant, la nuit, par folâtres essaims,
Ou bien, vers le déclin du jour, courent au fleuve
S’ébattre  sous les yeux du buffle qui s’abreuve ;
Pays hospitalier, béni de l’étranger 
Où la «phou sao » 1  fleurit auprès de l’oranger !
Où tout aime, où tout rit, dans le bonheur de vivre.
_Et c’est le doux pays qu’évoque votre livre !

                                                                                                                             THANG

                                                               Luang-Prabang, décembre 1901

1 Phou sao : jeune fille.

 

Pour ceux qui ne connaissent pas le Laos, voici un peu de géographie.

Laos, en laotien Lao ou Laos, pays d’Asie du Sud-Est. Sa capitale est Vientiane.

Le Laos est délimité au nord par la Chine et le Viêt Nam, à l’est par le Viêt Nam, au sud par le Cambodge, à l’ouest par la Thaïlande, et au nord-ouest par la Birmanie. Le Laos est le seul pays de la péninsule indochinoise à ne posséder aucun débouché sur la mer.

Le Laos est le domaine de la forêt tropicale et de la forêt mixte. Le couvert végétal varie en fonction de l’altitude et des pratiques d’écobuage. Comme dans les autres pays d’Indochine, la forêt a fait place dans certaines régions à une savane arborée (plaine des Jarres, Savannakhet). La faune demeure encore très riche en éléphants (le Laos est le « pays du Million d’éléphants »), panthères, tigres. Les éléphants sauvages sont domestiqués et utilisés dans les exploitations forestières.

Les forêts du Laos sont riches en essences précieuses comme le teck. Les ressources minérales sont encore peu exploitées, à l’exception de l’étain. Le potentiel en énergie hydroélectrique est important. Les régions les plus fertiles se trouvent dans le bassin du Mékong et sur le plateau des Bolovens à l’extrême sud du pays.

L’agriculture est la première activité économique du Laos. La production de riz, la principale culture, s’élevait à 2,66 millions de tonnes en 2006. Le Laos produit aussi du manioc , des patates douces , du maïs , des ananas , du tabac, du coton, du café, des agrumes, de la cardamome et maintenant de la spiruline dont nous avons commencé la production début 2010.

L’élevage tient également une place prépondérante dans l’économie. Porcs, buffles et bovins.

L’exploitation forestière représente une importante source de revenus pour le pays malgré l’absence d’infrastructures de transport modernes. En 2006, 6,1 millions de m³ de bois ont été coupés. En 1991, le gouvernement, préoccupé par la déforestation excessive de certaines régions, a réglementé l’exploitation forestière, sans pour autant pouvoir contrôler les coupes clandestines qui sont dirigées vers la Thaïlande. Le benjoin, utilisé pour la fabrication des parfums et la résine, ingrédient essentiel des vernis, sont d’importants produits d’exportation. Le produit de la pêche, suffit uniquement à satisfaire la demande intérieure.

Le sous-sol du Laos recèle divers minerais, mais seuls le gypse, l’étain et le sel gemme sont exploités. Des études de prospection récentes font état de réserves de charbon, de fer, de plomb, de zinc et de pierres précieuses. Les principaux postes industriels sont l’affinage de l’étain, l’usinage du bois, le traitement du riz, la fabrication de briques.

 
Le climat laotien est tropical, mais de fortes variations thermiques se font sentir d’une région à l’autre en fonction de l’altitude ; il peut neiger sur les sommets du haut Laos. Les caractéristiques climatiques du pays sont largement déterminées par les moussons. La saison des pluies s’étend en général de mai à octobre, avec des précipitations moyennes de 1 778 mm ; elle est suivie d’une saison sèche et froide de novembre à février ; le reste de l’année est dominé par un climat chaud et humide. À Vientiane, la température au mois d’avril, le mois le plus chaud de l’année, atteint en moyenne 28,9 °C mais en fin de l’année 2009 et début 2010 nous avons eu des températures de 33°C.

La culture laotienne a subi l’empreinte profonde du bouddhisme : que ce soit l’architecture des vat, les temples bouddhistes qui ont toujours été des lieux d’échanges intellectuels ou la littérature, les jataka, dont l’élément central est le thème des vies antérieures du Bouddha. Royaume khmer, puis siamois, le Laos a été en contact avec l’art indien et le bouddhisme du Petit Véhicule. Luang Prabang et Vientiane sont appelées les villes aux mille temples. Le palais royal et le sanctuaire du That Luang, à Luang Prabang, sont les deux monuments les plus célèbres du Laos.

 

Partit de Vientiane, la capital nous nous dirigeons en direction de Luang Prabang que nous aurions pu faire en avions mais nous n’aurions pas eu la chance de découvrir la beauté de cette route, longue certe mais combien belle.

Les Plaines ont disparu, nous somme arrivé dans le haut-Laos, avec ses montagnes et ses forets profondes.

Le « Pou Pha » (Mont de Bouddha) nous attend avec son col,  d’où nous pouvons contempler la superbe vue . A droite, le massif du Tranninh. A gauche de hautes montagnes et devant nous , dans la vallée, un fouillis d’arbres aux colorations multiples. Toute la gamme du vert panaché de lilas, de rouge, de jaune et de blanc. Je suis surpris de trouver ici des “sureaux” , arbustes aux belles fleurs blanches en grappes, dégageant une agréable odeur  et  que je ne pensais pas trouver ici, si loin de chez moi et qui  me font souvenir des limonades que ma Mère nous faisait avec ces jolies petite fleurs blanches, des citrons,du sucre et un peu de riz pour faire petiller .

Nous dégustons le riz que nous ont fait cuire nos amis Laotiens. Du riz, oui, mais combien savoureux, car pour le faire, ils auront pris un tronc de bambou , coupé dans la forêt, choisi aussi long que possible entre deux nœud, formant  ainsi un tube fermé à une de ses extremités par les fibres du bois. Ils y font avec beaucoup de soin un revêtement interieur de feuilles fraîches. Ces feuilles empêchent l’adhérence  au bambou et donnent au riz un goût particulier très agréable.

Le riz est versé dans le tube. Un peu d’eau par-dessus. Un bouchon de feuilles et le  tube de bambou sera maintenu par une fourche au-dessus d’un feu de branchages, et retourné fréquemment pour empêcher le bambou de se fendiller. Le gâteau ainsi cuit, est vraiment délicieux.

Il y a 3 sortes de riz au Laos, le riz blanc, le riz gluant et le riz rouge. Ce dernier, pousse dans les montagnes

Le riz blanc que nous connaissons tous, est la nourriture des Chinois et des Annamites, il lui faut de l’eau comme il faut de l’engrais pour les légumes

Et enfin le riz gluant qui pousse indifféremment en plaine ou en montagne, beaucoup plus nourrissant et plus riche en sucre que le riz blanc. On le mange a la place du pain, en le façonant  dans le creux de la main, pour en faire de petites boulettes, que l’on trempera ensuite, dans une sauce piquante, pour accompagner des plats de viandes ou de poissons.

A suivre…. pour decouvrir quelques photos de nos voyages au Laos

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spiruline suite… photos

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Jour de la fête nationale à Vientiane

 
 

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Petite halte rafraichissante sur la route de Luang Prabang

 
 

2009-11-07 Vientiane - repas en restaurant-bateau avec Vinay -2
Repas sur un bateau restaurant , en remontant le Mékong
 
 

2009-11-07 Vientiane - repas en restaurant-bateau avec Vinay - 008
Louer un de ces bateaux pour partager un repas entre amis est une agréable experience en plus pas cher
 
 

2009-11-07 Vientiane - repas en restaurant-bateau avec Vinay - 010
Majestueux Mékong
 
 

bateau vinay 031
Petite maison de pêcheur sur une des rives du Mékong
 
 

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Le restaurant de l’hotel du Parasol Blanc de Luang Prabang, au bord du romantique étangs aux nénuphars . étape incontournable si vous allez à Luang Prabang
 
 

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spiruline suite du 13/02/2010

La spiruline suite du 13/02/2010
Revenons maintenant à notre spiruline ou « algues bleues ». Ou cyanobactérie.
Des fossiles de cette cyanobactérie, vieux de plus de 3,8 milliards d’années, ont été découverts en Afrique du Sud, et sont tout à fait semblable à notre spiruline d’aujourd’hui.
Ces fossiles, les plus anciens connus, sont la preuve que des bactéries, prospéraient 500 millions d’années seulement après la formation des premières roches terrestres, grâce à la photosynthèse.
Les toutes premières traces de vie détectées par les scientifiques, remontent à 3,8 milliards d’années. Ces premières formes de vie sont des bactéries primitives qui n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre (elles sont anaérobies). Ces bactéries présentent une caractéristique importante : elles fabriquent et rejettent de l’oxygène dans les océans (par le phénomène de photosynthèse). Elles enrichissent donc progressivement la « soupe primitive » en oxygène qui rendit possible, la venue des animaux supérieure et puis celle de l’homme.
Lentement, ces cyanobactéries, métamorphosèrent, notre planète. Après avoir fabriqué une atmosphère respirable, elle créa un bouclier protecteur, l’ozone.
L’ozone est en fait de l’oxygène, mais agencé différemment. En effet si le passage d’O2 à O3 est rendu possible par l’action ionisante des rayons U.V. la couche d’ozone une fois formée à la propriété de les arrêter.
Cette merveilleuse algue, non seulement nous permet de respirer, de nous nourrir, (elle contient vingt fois plus de protéines que le soja et consomme beaucoup moins d’eau) mais en plus elle permet d’absorber le gaz carbonique responsable de tant de problèmes actuels. De plus elle possède l’art de recycler, dans l’eau, les déchets azotés.

Au niveau nutritionnelle, notre « algue bleue » permet a un enfant dénutrit, de reprendre vie avec seulement 5 g de spiruline par jour. Au bout d’un mois cet enfant qui était dans un état désespéré, aura retrouvé santé et joie de vivre. Mais comme nous allons vous le démontrer, les bienfaits de la spiruline ne concernent pas seulement l’enfant dénutrit.

La spiruline, et le cholestérol

Il y a cholestérol et cholestérol. En effet, le cholestérol reste le cholestérol, mais ses transporteurs sont différents. Il y en a deux.
Les LDL « low density lipoprotein. Apportent le cholestérol jusqu’aux cellules, une fois ces dernières saturées, les LDL abandonnent leur cargaison de cholestérol qui se déposera alors sur la paroi des artères.
Les HDL « High density lipoprotein, au contraire, vont faire un travail de nettoyage, il va ramasser le cholestérol abandonné et l’acheminera jusqu’au foie ou celui-ci brulera entre autres, ces déchets. D’où l’importance du rapport HDL et LDL (bon ou mauvais cholestérol).

Par contre, le cholestérol, est indispensable, pour fabriquer une bonne partie de nos hormones, ainsi que la vitamine D.
L’on sait que pour le même tôt de cholestérol, les risques d’athérosclérose varient beaucoup selon les facteurs de risque, comme le manque d’exercice, le stress, le sucre, l’obésité etc…
L’on arrive donc à la conclusion que le cholestérol sanguin est en grande partie fabriqué par notre foie. Et que certains aliments comme les œufs ne sont pas forcément incriminables. En effet les œufs contiennent du cholestérol, mais aussi de la lécithine, une substance importante qui a pour effet de faire baisser le cholestérol.
Et la spiruline sans tout ça ? Et bien, grâce à son taux élevé d’acide gamma-linolénique, elle est capable de faire baisser le taux de cholestérol sanguin.
Pour votre information, une petite parenthèse sur l’ d’acide gamma-linolénique.
L’acide ?-linolénique (acide alpha-linolénique), noté ALA, est un acide gras polyinsaturé, qui fait partie du groupe des oméga 3. C’est un acide carboxylique, avec une chaîne de 18 atomes de carbone et trois doubles liaisons cis; la première des doubles liaisons est positionnée sur le troisième atome de carbone compté depuis la fin de la chaîne notée ?.
L’acide ?-linolénique est un acide gras essentiel, car il fait partie des aliments indispensables à tous les mammifères.

Effets sur la santé

Des études ont montré qu’une plus grande consommation d’ALA , réduisait les risques de maladies cardiovasculaires, mais le mécanisme mis en jeu, reste obscur. Le corps est capable de convertir l’acide ?-linolénique en acide éicosapentaénoïque (EPA) et en acide docosahexaènoïque (DHA), mais on ne sait pas lequel des trois a un effet bénéfique contre l’arythmie cardiaque. D’après quelques études, l’acide ?-linolénique pourrait également intervenir dans l’apparition du cancer de la prostate.
D’après certaines études Japonaises et Allemandes, il aurait été démontré, qu’avec 4 g de spiruline par jour pendant 8 semaines, les personnes de ces études, effectuées en double aveugle, auraient eu une diminution de 4.6% du cholestérol total et ce qui est intéressant c’était surtout le LDL (le mauvais cholestérol qui aurait diminué.

La spiruline pour aider a luter contre le Cancer

Nous vivons dans un monde plein de contradictions, d’une part notre alimentation fait l’envie des pays pauvres et d’autre part, notre alimentation contribue au développement de “maladies de civilisation” presque aussi grave que les grandes épidémies du passé.
Le cancer et la seconde cause de mortalité en Occident, juste après les maladies cardio-vasculaires.
Si l’on en croit le Surgeon General , autorité médicale suprême aux USA, notre alimentation serait la première cause des 2/3 de la mortalité dans les pays industrialisé (cancers, maladies cardiovasculaires, diabète etc.).
Si nous diminuons de façon drastique, notre consommation de viande, de charcuteries, de laitages, (voir notre article sur le lait) de sucre industriel et privilégions les poissons, les fruits, les algues, les légumes et particulièrement les légumes à feuilles d’un vert soutenu, ou les légumes et fruits à chair jaune, comme les carottes, les patates douces, les potirons, les pêches, abricots, tous très riche en beta-carotène. Plusieurs études ont démontrés que le béta-carotène avait un effet protecteur, en particulier sur les cancers.
La spiruline contient plus de bêta-carotène que tout autre aliment, 15 fois plus que les carottes!

Le béta carotène pour beaucoup d’entre nous, n’est rien d’autre que le précurseur de la vitamine A. (la vitamine A se forme à partir du bêta-carotène ).
Mais contrairement à ce que l’on croyait, il s’avère que le groupe des caroténoïdes, à d’autres vertus qui permettent de le ranger lui aussi dans la famille des substances végétales « secondaires ** ».
Dans les plantes elles mêmes, les caroténoïdes, ont pour fonction de protéger les cellules végétales de l’oxydation et donc de l’altération. Chez l’homme, ils protègent du vieillissement prématuré et divers maladies. Ils se sont révélés particulièrement utile dans la prévention et la lutte contre certains cancers et l’artériosclérose. Aux USA le « National Cancer Institute », conseille de consommer 6 milligrammes de caroténoïdes par jour, à titre préventif.
La spiruline contient environ 3.7 g de caroténoïdes pour 2 grammes de spiruline !!!
**(les substances végétales secondaires)?
Il n’y a pas tellement d’années en arrière, les nutritionnistes pensaient avoir trouvés toutes les substances ayant une importance dans l’alimentation : glucides, lipides ; protéines, vitamines, éléments minéraux et acides gras polyinsaturé, tel les acides linoleïques et alpha-linoléniques. Autant d’éléments que l’alimentation devait fournir au corps, car ce dernier ne pouvait les produire lui-même. Ils furent donc qualifiés de substances nutritives essentielles, puisque indispensables au bon fonctionnement du métabolisme. Le seul cas des fibres, suffit à remettre en cause cette définition. Pendant plusieurs dizaines d’années, toutes les substances non digestibles d’origine végétales , passèrent pour nocives. Aussi était-il officiellement conseillé d’éliminer de notre alimentation. C’est ainsi que l’on élimina le son de céréales pour ne garder que la « belle farine blanche ». Puis dans les années soixante, un médecin anglais, le docteur Dennis BURKITT, en vint à penser que ces substances pouvaient être bénéfique pour la santé. Depuis la science à confirmé l’importance de ses substances végétales secondaires. En effet elles auraient une action préventives sur toute une série de pathologies telles que le diabète, la constipation, le cancer du gros intestin etc. Bien qu’elles ne soient pas essentielles, puisqu’elles ne jouent pas un rôle directe dans le métabolisme, elles demeurent à long terme, indispensable pour notre santé.

Le béta-carotène n’est pas le seul élément protecteur dans la spiruline, il a été démontré que le pigment qui fait de la spiruline une algue bleue, à savoir la phycocianine, a aussi un rôle important et bénéfique en tant qu’élément protecteur.
La spiruline rendra aussi les traitements des patients traités en chimiothérapie pour des cancers, plus supportable dans les effets secondaires. En effet ces patients souffrent souvent de nausées et de fatigue générale. La spiruline pourra réduire ces effets indésirables.
Une absorption de 2 à 3g de spiruline par jour freinera considérablement la perte des leucocytes (globules blanc) renforçant ainsi l’immunité.
La spiruline aura aussi un effet favorable sur les reins, éliminant une partie de la toxicité des médicaments lourd, sur ceux-ci.

Spiruline et Sida
Il est évident que le Sida est contagieux, mais il existe des cas ou l’un des partenaires, résiste à la maladie de l’autre, en restant séronégatif et cela est aussi valable, pour d’autres pathologies.
Ce phénomène, doit donc retenir toute notre attention. Il y a donc peut être une question de terrain, mais surtout l’existence d’une immunité plus ou moins renforcée ou diminuée. Quels sont donc les facteurs qui agissent positivement ou négativement sur notre système immunitaire ?
C’est là, que la médecine holistique révèle tout son intérêt. En effet la médecine holistique prend l’individu, dans sa totalité et ne se focalise pas sur la maladie uniquement.
Car « le mal à dit » ce sont les mots que nous retrouvons dans “la maladie”. Alors l’intérêt et de savoir et de comprendre ce que le « mal nous dit ». De cette façon, nous pourrons faire en sorte de rétablir la santé, non pas en apportant médicaments sur médicaments, (même si, je vous l’accorde, ils sont parfois indispensable lorsque l’on n’a pas écouté suffisamment tôt, ce que le mal voulait nous dire) mais bien en faisant en sorte, de nous prémunir contre la maladie, en renforçant notre système immunitaire.
Quels sont donc les facteurs qui diminueront l’intégrité de notre système immunitaire ?
La sur-vaccination, les antibiothérapies et corticothérapie abusives, les sucres industriels, les graisses animales (laitages, charcuteries, viandes rouges, fast food, sodas, abus de médicaments et automédications, le stress, l’abus d’alcool, cigarettes, l’obésité, le manque d’exercice, la pollution, pour n’en citer que quelques uns.
Quels sont donc les facteurs qui augmenteront l’intégrité de notre système immunitaire ? Et donc nous protégeraient contre cancers et maladies cardio-vasculaires.
En tout premier, il faudrait prendre conscience qu’un changement dans nos habitudes alimentaires est incontournable. Manger moins de graisses animales, exception faite pour les poissons dont les graisses (huiles) sont fortement recommandées, car elles contiennent les huiles oméga 3. Manger fruits et légumes, céréales complètes, telles que l’avoine, riz brun, millet, orge, et aux légumineuses. Faire de l’exercice (marche, vélo etc. à raison de 45 minutes par jour. De bons compléments alimentaires orthomoléculaires à base de produits naturels et bien entendu de la spiruline 100% naturelle, car elle a le privilège de contenir plus de béta-carotène que tout autre aliment.
La spiruline attire de plus en plus l’attention des scientifiques médicaux comme neutraceutique et source de produits pharmaceutiques possibles. Plusieurs nouvelles études scientifiques passées en revue par des collègues de diverses disciplines portent sur l’aptitude de la spiruline à inhiber la réplication virale, à renforcer les mécanismes cellulaire et humoral du système immunitaire et à provoquer la régression et l’inhibition des cancers. Même si ces études sont de nature préliminaire et que de plus amples recherches s’imposent, les résultats obtenus jusqu’ici sont prometteurs.
Activité antivirale puissante
En avril 1996, des scientifiques du Laboratoire de la pathogénèse virale, du Dana Farber Cancer Institute et de la faculté de médecine de l’université Harvard, Boston (Massachusetts) et des exploitations agricoles Earthrise, Calipatria (Californie) ont annoncé des travaux de recherche en cours : “L’extrait à l’eau de la spiruline platensis permet d’inhiber la réplication du VIH- i dans des lymphocytes T d’origine humaine et dans les cellules sanguines mononucléaires périphériques. On a découvert qu’une concentration de 5-10 µg/ml permettait de réduire la production virale. ”
Le VIH-1 est le virus soupçonné d’être à l’origine du sida. De petites quantités d’extrait de spiruline ont permis de réduire la réplication virale alors que de plus fortes concentrations en interrompaient complètement la reproduction, qui plus est, avec un indice thérapeutique de >100, l’extrait de spiruline n’était pas toxique aux cellules humaines à des concentrations capables d’arrêter la réplication virale.
Un autre groupe de scientifiques médicaux a publié de nouvelles études sur un extrait unique à la spiruline, purifié à l’eau et dénommé calcium-spirulan. Ce dernier inhibe la réplication du VIH-1, de l’herpès simplex, du cytomégalovirus humain, du virus de la grippe du type A, du virus des oreillons et de celui de la rougeole in vitro tout en présentant une grande innocuité pour les cellules humaines. Il protège en plus les cellules humaines et simiennes contre l’infection virale in vitro. Selon des rapports parus dans des revues scientifiques et validées par un comité scientifique cet extrait “… offre beaucoup de promesse dans le traitement… des infections au VIH1, au HSV- i et au HCM, ce qui est particulièrement avantageux pour les personnes atteintes du sida qui sont prédisposées à ces infections susceptibles de mettre la vie en danger.”
Le calcium-spirulan est une molécule glucidique polymérisée spécifique à la spiruline, renfermant à la fois du soufre et du calcium. Des hamsters traités à cet extrait hydrosoluble ont présenté de meilleurs taux de rétablissement après une infection à un virus herpétique mortel.
La pénétration par le virus de la membrane cellulaire provoque l’infection. La spiruline empêche la pénétration par le virus de la membrane cellulaire.
Quel en est le mécanisme d’action ? En s’attaquant à une cellule, un virus se fixe d’abord à la membrane cellulaire. Cependant, grâce à l’extrait de spiruline, le virus ne peut pénétrer cette membrane pour infecter la cellule. Le virus est ainsi arrêté, incapable de se répliquer. Les défenses naturelles de l’organisme finissent par l’éliminer. Il est donc possible que les extraits de spiruline deviennent un traitement utile susceptible d’aider les personnes atteintes du sida à vivre plus longtemps et à mener une vie plus normale.
La spiruline complète possède une paroi à membrane douce et facile à digérer, elle-même dotée de propriétés immunostimulantes.
Effets anticancéreux
Plusieurs études montrent que la spiruline ou ses extraits permettent d’empêcher ou d’inhiber des cancers chez l’humain ou l’animal. On croit que certaines formes communes du cancer sont le résultat de l’ADN cellulaire endommagé, provoquant ainsi une croissance cellulaire déchaînée. Des biologistes spécialisés en cytologie ont défini un système d’enzymes spéciales dites endonucléase qui réparent l’ADN endommagé permettant de garder les cellules vivantes et saines. Lorsque ces enzymes sont désactivées sous l’effet de la radiation ou des toxines, les erreurs de codage de l’ADN ne sont pas réparées et le cancer peut se déclarer. Selon des études in vitro, les polysaccharides spécifiques de la spiruline permettent d’améliorer l’activité enzymatique du noyau cellulaire et la synthèse réparatrice de l’ADN. C’est la raison pour laquelle, l’observation des consommateurs de tabac ainsi que les cancers de nature expérimentale chez l’animal, plusieurs études scientifiques signalent des degrés élevés de suppression de bon nombre de types importants du cancer. Ces sujets ont été alimentés à la spiruline complète ou traités à ses extraits aqueux.
Renforcement du système immunitaire
La spiruline est un puissant tonifiant immunitaire. Lors d’études scientifiques sur des souris, hamsters, poulets, dindes, chats et poissons, la spiruline permet d’améliorer de façon constante la fonction du système immunitaire. Les scientifiques dans le domaine médical trouvent que la spiruline ne fait pas que stimuler le système immunitaire, mais encore elle améliore la capacité de l’organisme à produire de nouvelles cellules sanguines (E.P.O.).
Les principaux intervenants dans l’immunité qui se trouvent stimulés en présence de la spiruline ou de ses extraits.
D’importants éléments du système immunitaire comme les cellules souches de la moelle osseuse, les macrophages, lymphocytes T et cellules tueuses naturelles présentent une activité accrue. La rate et le thymus voient leurs fonctions améliorées considérablement. Les scientifiques font également observer que la spiruline permet de multiplier et d’activer les macrophages.
Selon des études sur l’alimentation, même de petites quantités de spiruline augmentent à la fois l’immunité humorale et cellulaire. La spiruline accélère la production du système humoral (anticorps, cytokines), assurant ainsi une meilleure protection contre les microbes envahisseurs. Le système immunitaire cellulaire comprend les lymphocytes T, les macrophages, les cellules B et les cellules tueuses naturelles anticancéreuses. Ces cellules qui circulent dans le sang sont particulièrement nombreuses dans les organes tels que le foie, la rate, le thymus, les glandes lymphatiques, les végétations adénoïdes, les amygdales et la moelle osseuse. La spiruline stimule la fonction de ces cellules améliorant leur fonctionnement malgré les agressions provenant des toxines environnementales et des agents infectieux.

A suivre……

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