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NOS MISSIONS HUMANITAIRES

Depuis déjà plusieurs années, nous avons créer et organisé des missions humanitaires, principalement au Laos.Mais aussi dans d’autres pays ou la pauvreté et le manque de nourritures sévit, principalement chez les enfants.
Ces missions consistent à venir en aide aux populations n’ayant pas ou peu accès à une prise en charge médicale.Nous partageons aussi notre savoir aux médecins des hôpitaux, désireux de parfaire leurs cursus médical dans différentes spécialités. Nutrition, Homéopathie, Diabétologie.
Actuellement,nous allons donc régulièrement dans ce merveilleux pays qu’est le LAOS, plusieurs fois par année .
Une partie des profits des ventes de nos produits et de nos cours, viennent financer en partie ces missions
Vous trouverez ci dessous quelques photos prises lors de la dernière mission du Dr Jacques Stockli
Hôpital Mohosot Vientiane Laos

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La page du nutritionniste Holistique

De la relativité des calories

Par Élisabeth De La Fontaine
Nutritionniste Holistique

Référence suprême en matière de nutrition, le calcul des apports sous le seul angle des calories peut s’avérer incroyablement trompeur pour de multiples raisons. En effet, cette approche strictement quantitative s’avère extrêmement réductrice et même grandement imprécise. « Les approches ont changé. Traquer la calorie, c’est terminé », confirme Yves Schutz, chercheur et enseignant en nutrition et physiologie à l’Université de Lausanne, dans un article publié par le journal suisse Le Matin[1] Pour mémoire, une calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de 1 g d’eau.

À l’origine de l’approche énergétique

C’est au XIXe siècle, en pleine révolution industrielle, que s’élaborent progressivement les fondements de la nutrition contemporaine, grâce aux découvertes des chimistes et des physiologistes. Mais à cette époque marquée par le matérialisme et la vision mécaniste, le corps et plus globalement le vivant sont assimilés à des machines, dont il convient d’optimiser le rendement ; et la digestion est perçue comme une combustion. Ainsi, selon la loi de conservation de l’énergie, les aliments sont le combustible du corps (comparé à une chaudière), capable de transformer l’énergie thermique en énergie mécanique sous la forme de mouvements. D’où la logique d’équilibre entre les entrées (ou apports) et les sorties (ou dépenses) : activités et métabolisme de base. En pleine période de transformation des modes de production, cette approche vise aussi à déterminer les rations alimentaires de référence des ouvriers afin qu’ils soient pleinement productifs. Vers 1875, Carl von Voit développe ainsi sa théorie de la ration moyenne, Max Rubner établit la valeur des macronutriments (glucides, lipides, protides), et enfin l?Américain Wilbur Olin Atwater détermine la quantité d’énergie fournie par divers aliments en mesurant la chaleur libérée lors de leur combustion en milieu contrôlé et définit les tables caloriques que nous connaissons. Ce travail inscrit pleinement la nutrition dans la logique de la thermodynamique (pour mémoire, le terme calorie dérive du latin calor, qui signifie chaleur ; thermo vient du grec thermos signifiant chaud ou thermon, chaleur). Mais cette conception théorique oublie que la digestion n’est pas une simple combustion !

Les limites de l’approche

Si le calcul énergétique cerne l’intérêt des macronutriments son caractère réducteur est rapidement dénoncé, notamment par Gustav von Bunge, chercheur de l’Université de Bâle en Suisse, dans une conférence de 1886 intitulée « Vitalisme et mécanisme ». Les découvertes successives des vitamines au début du XXe siècle auraient dû contraindre à en relativiser l’importance. Pour mémoire, c’est en 1911 que Casimir Funk, biochimiste polonais, isole une substance de l’enveloppe de grains de riz apte à guérir le béribéri, et lui donne le nom de vitamine (amine vitale). Dépourvues d’énergie, donc de calories, les vitamines n’en demeurent pas moins essentielles ; tout comme les minéraux. On les désigne alors sous le nom de micronutriments. Ainsi, si la viande (dont la consommation est selon les historiens l’étalon du niveau de vie) était portée aux nues, sensée donner de la force, renforçant ainsi sa connotation symbolique, la découverte des vitamines permet de réhabiliter les légumes et les fruits qui passaient pour négligeables puisque d’un apport calorique extrêmement faible.
Avec l’augmentation de la consommation de produits raffinés, on découvrit que des aliments pouvaient être riches en calories, mais faibles en nutriments. On parla alors de « calories vides » (!). La réflexion menée actuellement face au développement de l’obésité favorise un nouveau regard sur la notion de qualité nutritionnelle des apports et tend doucement à intégrer la dimension qualitative, qui rappelons-le, est au cœur de l’approche naturopathique depuis son origine au tout début du XXe siècle.
Une belle reconnaissance, quoique tardive? Une nouvelle notion se fait ainsi jour dans les discours officiels, celle de densité nutritionnelle, qui reconnaît enfin qu’un aliment complet est plus nutritif que sa version raffinée. Mais on continue d’ignorer par ailleurs l’impact des modes de production et de préciser que si toutes les substances bénéfiques se concentrent dans l’enveloppe des grains, dans la peau des végétaux et à proximité, les résidus chimiques de culture aussi. Manger des végétaux oui, mais pas n’importe lesquels !

Le casse-tête du calcul des calories

Il n’est pas évident de quantifier avec précision ce que l’on mange et les spécialistes des études s’accordent à reconnaître que le mangeur tend à minimiser de 10 % en moyenne ses apports. De plus, les tables caloriques proposent des valeurs moyennes de référence, indicatives donc. Et, selon le mode de préparation, la valeur calorique évolue. Enfin, le métabolisme de chaque individu influe sur la gestion et l’utilisation des apports.

Les mystères du métabolisme

Fin 2005, Gérard Guillaume, médecin de la formation cycliste « La Française des Jeux » communique les résultats étonnants d’une étude réalisée lors du Tour de France2004. Chaque jour, on comptabilisait précisément les apports énergétiques des coureurs et l’on estimait le plus justement possible leurs dépenses sur la base d’enregistrements de fréquence cardiaque et de puissance de pédalage. En général, les deux valeurs coïncidaient plus ou moins autour d’une moyenne de 5000 calories/ jour. Mais les auteurs de l’étude furent interpellés par le cas d’un coureur qui, en dépit d’une absorption de portions très faibles (autour de 2300 calories/jour), ne perdait pas vraiment de poids. Comment un homme pouvait-il dépenser plus d’énergie qu’il n’en recevait ? De même, Marian Apfelbaum (Université Xavier Bichat), rescapé des camps nazis, considère que l’apport énergétique moyen des déportés était inférieur à 800 calories par jour. Mathématiquement, il en aurait fallu plus du double pour tenir le coup.
D’après « Le mystère des calories disparues », Denis Riché, Sport et Vie, n° 94, Janvier/ février 2006

L’impact des fibres, des textures, des cuissons, En prolongement d’études japonaises sur la texture des aliments[2] et des travaux de Richard Wrangham anthropologue biologiste de l’Université Harvard et Stephen Secor, physiologiste de la digestion à l’Université d’Alabama[3] sur l’impact de la cuisine et notamment de la cuisson, Yves Schulz précise « qu’on parle aujourd’hui d’énergie métabolisable, celle qui parvient dans l’organisme, l’énergie nette en quelque sorte. Ce nouveau concept tient compte du fait que les nutriments ne sont pas tous digestibles à 100 %. » Ainsi rappelle-t-il que les protéines et les fibres exigent plus d’énergie pour être digérées, l’apport calorique s’avère donc moins élevé dans les aliments non raffinés et moins élevé également lorsque les aliments sont sous forme solide (et non réduits en purée ou en jus). Manger cru exige aussi davantage d’énergie : ainsi, plus une viande est cuite, plus elle se digère facilement, mais plus elle est calorique. Et enfin, on stocke moins de calories en consommant des oméga 3, plutôt que des oméga 6.
Ainsi, tout calcul énergétique en calories ne saurait refléter la réalité nutritionnelle des apports. Il est donc à considérer pour ce qu’il est, un indicateur reflétant une tendance. Dans l’assiette, le tout est plus que la somme des constituants. Bonne nouvelle, non ? Reste qu’il est encore très difficile d’évaluer globalement l’énergie vitale d’un aliment, incluant des critères qualitatifs. Seules la « radio-vitalité » mise au point par l’ingénieur André Simoneton[4] qui mesure les ondes émises par les aliments, ou la méthode des cristallisations sensibles élaborée par l’agronome Pfeiffer, co-fondateur de l’agriculture biodynamique, et reprise notamment par Jean-Pierre Garel[5], biologiste, ancien directeur de recherche au CNRS, s’y emploient.

    [1] Oubliez les calories !, 16/01/2010, www.lematin.ch
    [2] Une étude sur l’impact de la texture des aliments sur la prise de poids chez les rats conduite par Kyoko Oka de l’Université Kyushu de Fukuoka et une étude similaire conduite par Kentaro Murakami et Satoshi Sasaki de l’Université de Tokyo sur la mastication et son impact chez des étudiantes.
    [3] Travaux notamment exposés dans l’ouvrage : « Catching fire : how cooking made us human », Richard Wrangham, Basic Books, 2009
    [4] Radiations des aliments, ondes humaines et santé, André Simoneton, Courier du livre, 1990
    [5] Le bon manger. Guide de l’aliment vivant, Jean-Pierre et Élyaé Garel, Sang de la Terre, 2003

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la spiruline

1. QU’EST- CE QUE LA SPIRULINE ?
C’est un petit être aquatique (0,3 mm de long), vieux comme le monde dont le nom scientifique est “cyanobactérie Arthrospira platensis” (ne pas confondre avec la cyanobactérie marine dénommée scientifiquement “Spirulina subsalsa”), qui vit de photosynthèse comme les plantes et prospère naturellement dans les lacs salés et alcalins des régions chaudes du globe. Nourriture traditionnelle des Aztèques du Mexique et des Kanembous du Tchad, plus riche en protéines que la viande, la spiruline est maintenant cultivée dans de grandes usines aux U.S.A., en Inde, en Chine, en Thaïlande, etc., car on lui découvre toujours plus de qualités intéressantes pour l’alimentation et la santé, tant pour les hommes que pour les animaux. Par exemple un enfant souffrant de kwarshiorkor (malnutrition) peut être rétabli en lui donnant une cuillérée par jour de spiruline pendant un mois. La spiruline renforce les défenses immunitaires et allège les souffrances des personnes atteintes du Sida. Elle permet aux tuberculeux de mieux supporter leur traitement. La spiruline est aussi utilisée comme ingrédient actif en cosmétique.
Dans la nature, la spiruline n’a besoin pour “pousser” que d’une cuvette argileuse retenant une eau saumâtre et alcaline, sous un climat chaud, et de quelques déjections animales. Les flamants roses de l’espèce “minor” (les plus nombreux) fournissent l’apport en déjections et l’agitation nécessaire pour assurer la croissance de la spiruline naturelle qui est leur aliment exclusif, notamment dans des lacs d’Afrique de l’Est (Rift Valley). La spiruline se présente sous forme de filaments constitués de cellules juxtaposées. La reproduction de la spiruline, asexuée, se fait par division des filaments. La culture industrielle de la spiruline est intensive et très technique. Son produit final, séché par atomisation, est inférieur en qualité au produit frais, et même au produit séché artisanalement, et ne plait pas à certains consommateurs qui lui trouvent une odeur forte. De plus il n’est pas à la portée des populations qui en ont le plus besoin. Pour des détails sur les caractéristiques, les vertus, la fabrication industrielle et le marché de la spiruline, nous vous renvoyons aux ouvrages les plus récents disponibles sur ces sujets, dont le classique “Earth Food Spirulina” de Robert Henrikson, édité par Ronore aux U.S.A (1997) et ceux de Jacques Falquet : “Spiruline, Aspects Nutritionnels”, Antenna Technologie, Genève (1996), de Ripley D. Fox : “Spiruline, Production & Potentiel”, Editions Edisud (1999), sans oublier “Spirulina Platensis (Arthrospira), Physiology, Cell biology and Biotechnology”, d’Avigad Vonshak, aux Editions Taylor & Francis (1997).
“Earth Food Spirulina” est maintenant disponible sur http://www.spirulinasource.com/ avec mise à jour permanente. L’usine hawaïenne est décrite dans http://www.cyanotech.com/.
La plus grande usine chinoise Yunnan Spirin Co est décrite dans http://www.chinapages.com/yunnan/kunming/spirin/spirin_i.html et http://www.luf.org/~melrod/fp3/spiru.htm.
Voir aussi évidemment les publications d’Antenna Technologie sur www.antenna.ch.

2. INFLUENCE DU CLIMAT
Les deux paramètres fondamentaux qui contribuent à constituer le climat sont les températures et la pluviométrie. Il ne faut pour autant pas négliger les vents dominants, par exemple le mistral en vallée du Rhône, qui peuvent avoir des conséquences importantes sur l’évaporation d’un bassin de culture, sur la température de l’eau ou la “pollution” de ce bassin par tous les débris et les poussières qu’il peut entraîner. De même certains éléments comme les haies, la présence de barres rocheuses, de forêts, etc. peuvent entraîner des conséquences importantes sur le microclimat, conséquences qu’il sera bon d’évaluer avant l’implantation d’un bassin… comme d’un jardin potager.

2.1 Température
Les premiers repères concernant les températures sont à peu près les mêmes que pour l’homme, 37°C : température idéale pour pousser. Au-dessus, c’est trop chaud (43°C peut être mortel). En dessous, la vitesse de multiplication baisse avec la température. A 20°C la croissance est pratiquement stoppée. La température du milieu de culture doit donc se situer entre ces deux températures. Plus la “saison” est longue, plus la période de récolte est longue. Les climats continentaux ou d’altitude sont désavantagés.
Le handicap d’un climat trop froid peut être compensé artificiellement, comme pour tous les végétaux. La construction de bassins sous serre peut être d’autant plus intéressante que cet abri constitue non seulement une protection contre le froid, l’évaporation, les insectes et les poussières mais aussi contre les pluies diluviennes, comme les orages, qui peuvent faire déborder les bassins et donc provoquer une perte, ou au moins une dilution du milieu de culture.

2.2 Pluviométrie
La conduite de bassins de culture nécessite un minimum de ressources en eau. Les eaux de pluie sont intéressantes car propres et neutres (pas de minéraux en solution). Sous les climats à faible pluviométrie, ou à saison sèche longue, il peut être nécessaire de prévoir une citerne pour stocker de l’eau de pluie et compenser ainsi l’évaporation des bassins. Là encore, il faut un “juste milieu”. Les excès de précipitations devront être prévus en construisant des bassins plus profonds ou en les protégeant. Le manque d’eau est évidemment rédhibitoire. La carence en eau de pluie peut être compensée par l’utilisation d’eaux de provenances diverses, et plus ou moins “chargées” (rivière ou fleuve, nappe phréatique, eaux usées…). Il faudra alors tenir compte de la qualité de l’eau dans la mise au point, puis l’entretien du milieu de culture. La présence d’une couverture translucide au-dessus des bassins pour éviter une dilution du milieu de culture est une bonne solution dans les régions à fortes précipitations.

2.3 Climat idéal
Il existe des climats idéaux où il ne fait jamais froid et où les pluies sont harmonieusement réparties et compensent l’évaporation, comme par exemple certains points du versant Est des Andes. Un autre type de climat idéal est le désert au pied de montagnes qui assurent un large approvisionnement en eau, comme par exemple le désert d’Atacama au Chili. L’eau consommée par un bassin sert surtout à maintenir la culture en dessous de 40°C, par évaporation. Dans un climat désertique sans eau la culture est impossible (sauf à importer de l’eau), alors que dans un climat frais la culture sous serre est facile avec une faible consommation d’eau.

2.4 Saisonnalité
Dans les régions tempérées, l’hiver est généralement trop froid pour cultiver la spiruline, sauf avec chauffage et éclairage artificiels trop coûteux. Même dans des régions chaudes un arrêt annuel peut être rendu nécessaire par l’importance des pluies ou de la sécheresse ou par les vents de sable à certaine saison. La culture de spiruline sera donc souvent saisonnière. Durant la mauvaise saison, une “souche” de spiruline devra impérativement être conservée dans son milieu de culture. Les contenants (bocaux, bonbonnes, bassines) devront laisser passer la lumière et être stockés dans un lieu clair mais à l’ombre, ou être sous éclairage électrique. Même si les cultures de spiruline survivent à des températures inférieures à 10°C, voire à de brèves gelées, il est prudent de ne pas les stocker au-dessous de 18°C pendant de longues périodes, car les risques de contamination augmentent. Le fait que la spiruline prospère en milieu très alcalin présente deux avantages majeurs :

– meilleure absorption du gaz carbonique de l’air
– protection contre les contaminations.

Cette protection nous a été involontairement démontrée au printemps 1997. Nous avions côte à côte deux bassins de spiruline de 10 m², l’un à l’air libre, l’autre protégé de la pluie. Le bassin non protégé ayant débordé a été vidangé et s’est rempli d’eau de pluie, laquelle a été colonisée par des algues vertes unicellulaires (chlamydomonas) et nombre d’animaux (vers rouges, larves de moustiques, insectes nageurs). L’autre bassin a gardé ses spirulines sans contamination. Cependant il ne faut pas croire que seule la spiruline peut croître dans son milieu de culture : d’autres algues, des microorganismes et des animaux peuvent y vivre, d’où nécessité de surveiller les cultures du point de vue contaminants, surtout aux changement de saisons.

* * *

Ceci est un extrait du ”Manuel de culture artisanale pour la production de spiruline par Jean-Paul JOURDAN’,

En plus d’apporter une aide efficaces a la mal nutrition infantile, nous pouvons recommander cette merveilleuses algue dans les cas suivants

  • Augmenter l’endurance et la résistance
  • Complémenter l’alimentation des étudiants
  • Les période de convalescence
  • Retrouver la vitalité
  • La peau, des ongles et des cheveux
  • Complémenter l’alimentation durant la grossesse et l’allaitement  
  • Complémenter l’alimentation durant la ménopause
  • Complémenter un régime minceur

La spiruline est un aliment puissant qui devrait être présent sur toutes les tables.

sa composition est la suivante

 

la spiruline vue au microscope

la spiruline vue au microscope

 

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Le sportif

A suivre.

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spiruline suite… photos

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Jour de la fête nationale à Vientiane

 
 

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Petite halte rafraichissante sur la route de Luang Prabang

 
 

2009-11-07 Vientiane - repas en restaurant-bateau avec Vinay -2
Repas sur un bateau restaurant , en remontant le Mékong
 
 

2009-11-07 Vientiane - repas en restaurant-bateau avec Vinay - 008
Louer un de ces bateaux pour partager un repas entre amis est une agréable experience en plus pas cher
 
 

2009-11-07 Vientiane - repas en restaurant-bateau avec Vinay - 010
Majestueux Mékong
 
 

bateau vinay 031
Petite maison de pêcheur sur une des rives du Mékong
 
 

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Le restaurant de l’hotel du Parasol Blanc de Luang Prabang, au bord du romantique étangs aux nénuphars . étape incontournable si vous allez à Luang Prabang
 
 

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spiruline suite du 13/02/2010

La spiruline suite du 13/02/2010
Revenons maintenant à notre spiruline ou « algues bleues ». Ou cyanobactérie.
Des fossiles de cette cyanobactérie, vieux de plus de 3,8 milliards d’années, ont été découverts en Afrique du Sud, et sont tout à fait semblable à notre spiruline d’aujourd’hui.
Ces fossiles, les plus anciens connus, sont la preuve que des bactéries, prospéraient 500 millions d’années seulement après la formation des premières roches terrestres, grâce à la photosynthèse.
Les toutes premières traces de vie détectées par les scientifiques, remontent à 3,8 milliards d’années. Ces premières formes de vie sont des bactéries primitives qui n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre (elles sont anaérobies). Ces bactéries présentent une caractéristique importante : elles fabriquent et rejettent de l’oxygène dans les océans (par le phénomène de photosynthèse). Elles enrichissent donc progressivement la « soupe primitive » en oxygène qui rendit possible, la venue des animaux supérieure et puis celle de l’homme.
Lentement, ces cyanobactéries, métamorphosèrent, notre planète. Après avoir fabriqué une atmosphère respirable, elle créa un bouclier protecteur, l’ozone.
L’ozone est en fait de l’oxygène, mais agencé différemment. En effet si le passage d’O2 à O3 est rendu possible par l’action ionisante des rayons U.V. la couche d’ozone une fois formée à la propriété de les arrêter.
Cette merveilleuse algue, non seulement nous permet de respirer, de nous nourrir, (elle contient vingt fois plus de protéines que le soja et consomme beaucoup moins d’eau) mais en plus elle permet d’absorber le gaz carbonique responsable de tant de problèmes actuels. De plus elle possède l’art de recycler, dans l’eau, les déchets azotés.

Au niveau nutritionnelle, notre « algue bleue » permet a un enfant dénutrit, de reprendre vie avec seulement 5 g de spiruline par jour. Au bout d’un mois cet enfant qui était dans un état désespéré, aura retrouvé santé et joie de vivre. Mais comme nous allons vous le démontrer, les bienfaits de la spiruline ne concernent pas seulement l’enfant dénutrit.

La spiruline, et le cholestérol

Il y a cholestérol et cholestérol. En effet, le cholestérol reste le cholestérol, mais ses transporteurs sont différents. Il y en a deux.
Les LDL « low density lipoprotein. Apportent le cholestérol jusqu’aux cellules, une fois ces dernières saturées, les LDL abandonnent leur cargaison de cholestérol qui se déposera alors sur la paroi des artères.
Les HDL « High density lipoprotein, au contraire, vont faire un travail de nettoyage, il va ramasser le cholestérol abandonné et l’acheminera jusqu’au foie ou celui-ci brulera entre autres, ces déchets. D’où l’importance du rapport HDL et LDL (bon ou mauvais cholestérol).

Par contre, le cholestérol, est indispensable, pour fabriquer une bonne partie de nos hormones, ainsi que la vitamine D.
L’on sait que pour le même tôt de cholestérol, les risques d’athérosclérose varient beaucoup selon les facteurs de risque, comme le manque d’exercice, le stress, le sucre, l’obésité etc…
L’on arrive donc à la conclusion que le cholestérol sanguin est en grande partie fabriqué par notre foie. Et que certains aliments comme les œufs ne sont pas forcément incriminables. En effet les œufs contiennent du cholestérol, mais aussi de la lécithine, une substance importante qui a pour effet de faire baisser le cholestérol.
Et la spiruline sans tout ça ? Et bien, grâce à son taux élevé d’acide gamma-linolénique, elle est capable de faire baisser le taux de cholestérol sanguin.
Pour votre information, une petite parenthèse sur l’ d’acide gamma-linolénique.
L’acide ?-linolénique (acide alpha-linolénique), noté ALA, est un acide gras polyinsaturé, qui fait partie du groupe des oméga 3. C’est un acide carboxylique, avec une chaîne de 18 atomes de carbone et trois doubles liaisons cis; la première des doubles liaisons est positionnée sur le troisième atome de carbone compté depuis la fin de la chaîne notée ?.
L’acide ?-linolénique est un acide gras essentiel, car il fait partie des aliments indispensables à tous les mammifères.

Effets sur la santé

Des études ont montré qu’une plus grande consommation d’ALA , réduisait les risques de maladies cardiovasculaires, mais le mécanisme mis en jeu, reste obscur. Le corps est capable de convertir l’acide ?-linolénique en acide éicosapentaénoïque (EPA) et en acide docosahexaènoïque (DHA), mais on ne sait pas lequel des trois a un effet bénéfique contre l’arythmie cardiaque. D’après quelques études, l’acide ?-linolénique pourrait également intervenir dans l’apparition du cancer de la prostate.
D’après certaines études Japonaises et Allemandes, il aurait été démontré, qu’avec 4 g de spiruline par jour pendant 8 semaines, les personnes de ces études, effectuées en double aveugle, auraient eu une diminution de 4.6% du cholestérol total et ce qui est intéressant c’était surtout le LDL (le mauvais cholestérol qui aurait diminué.

La spiruline pour aider a luter contre le Cancer

Nous vivons dans un monde plein de contradictions, d’une part notre alimentation fait l’envie des pays pauvres et d’autre part, notre alimentation contribue au développement de “maladies de civilisation” presque aussi grave que les grandes épidémies du passé.
Le cancer et la seconde cause de mortalité en Occident, juste après les maladies cardio-vasculaires.
Si l’on en croit le Surgeon General , autorité médicale suprême aux USA, notre alimentation serait la première cause des 2/3 de la mortalité dans les pays industrialisé (cancers, maladies cardiovasculaires, diabète etc.).
Si nous diminuons de façon drastique, notre consommation de viande, de charcuteries, de laitages, (voir notre article sur le lait) de sucre industriel et privilégions les poissons, les fruits, les algues, les légumes et particulièrement les légumes à feuilles d’un vert soutenu, ou les légumes et fruits à chair jaune, comme les carottes, les patates douces, les potirons, les pêches, abricots, tous très riche en beta-carotène. Plusieurs études ont démontrés que le béta-carotène avait un effet protecteur, en particulier sur les cancers.
La spiruline contient plus de bêta-carotène que tout autre aliment, 15 fois plus que les carottes!

Le béta carotène pour beaucoup d’entre nous, n’est rien d’autre que le précurseur de la vitamine A. (la vitamine A se forme à partir du bêta-carotène ).
Mais contrairement à ce que l’on croyait, il s’avère que le groupe des caroténoïdes, à d’autres vertus qui permettent de le ranger lui aussi dans la famille des substances végétales « secondaires ** ».
Dans les plantes elles mêmes, les caroténoïdes, ont pour fonction de protéger les cellules végétales de l’oxydation et donc de l’altération. Chez l’homme, ils protègent du vieillissement prématuré et divers maladies. Ils se sont révélés particulièrement utile dans la prévention et la lutte contre certains cancers et l’artériosclérose. Aux USA le « National Cancer Institute », conseille de consommer 6 milligrammes de caroténoïdes par jour, à titre préventif.
La spiruline contient environ 3.7 g de caroténoïdes pour 2 grammes de spiruline !!!
**(les substances végétales secondaires)?
Il n’y a pas tellement d’années en arrière, les nutritionnistes pensaient avoir trouvés toutes les substances ayant une importance dans l’alimentation : glucides, lipides ; protéines, vitamines, éléments minéraux et acides gras polyinsaturé, tel les acides linoleïques et alpha-linoléniques. Autant d’éléments que l’alimentation devait fournir au corps, car ce dernier ne pouvait les produire lui-même. Ils furent donc qualifiés de substances nutritives essentielles, puisque indispensables au bon fonctionnement du métabolisme. Le seul cas des fibres, suffit à remettre en cause cette définition. Pendant plusieurs dizaines d’années, toutes les substances non digestibles d’origine végétales , passèrent pour nocives. Aussi était-il officiellement conseillé d’éliminer de notre alimentation. C’est ainsi que l’on élimina le son de céréales pour ne garder que la « belle farine blanche ». Puis dans les années soixante, un médecin anglais, le docteur Dennis BURKITT, en vint à penser que ces substances pouvaient être bénéfique pour la santé. Depuis la science à confirmé l’importance de ses substances végétales secondaires. En effet elles auraient une action préventives sur toute une série de pathologies telles que le diabète, la constipation, le cancer du gros intestin etc. Bien qu’elles ne soient pas essentielles, puisqu’elles ne jouent pas un rôle directe dans le métabolisme, elles demeurent à long terme, indispensable pour notre santé.

Le béta-carotène n’est pas le seul élément protecteur dans la spiruline, il a été démontré que le pigment qui fait de la spiruline une algue bleue, à savoir la phycocianine, a aussi un rôle important et bénéfique en tant qu’élément protecteur.
La spiruline rendra aussi les traitements des patients traités en chimiothérapie pour des cancers, plus supportable dans les effets secondaires. En effet ces patients souffrent souvent de nausées et de fatigue générale. La spiruline pourra réduire ces effets indésirables.
Une absorption de 2 à 3g de spiruline par jour freinera considérablement la perte des leucocytes (globules blanc) renforçant ainsi l’immunité.
La spiruline aura aussi un effet favorable sur les reins, éliminant une partie de la toxicité des médicaments lourd, sur ceux-ci.

Spiruline et Sida
Il est évident que le Sida est contagieux, mais il existe des cas ou l’un des partenaires, résiste à la maladie de l’autre, en restant séronégatif et cela est aussi valable, pour d’autres pathologies.
Ce phénomène, doit donc retenir toute notre attention. Il y a donc peut être une question de terrain, mais surtout l’existence d’une immunité plus ou moins renforcée ou diminuée. Quels sont donc les facteurs qui agissent positivement ou négativement sur notre système immunitaire ?
C’est là, que la médecine holistique révèle tout son intérêt. En effet la médecine holistique prend l’individu, dans sa totalité et ne se focalise pas sur la maladie uniquement.
Car « le mal à dit » ce sont les mots que nous retrouvons dans “la maladie”. Alors l’intérêt et de savoir et de comprendre ce que le « mal nous dit ». De cette façon, nous pourrons faire en sorte de rétablir la santé, non pas en apportant médicaments sur médicaments, (même si, je vous l’accorde, ils sont parfois indispensable lorsque l’on n’a pas écouté suffisamment tôt, ce que le mal voulait nous dire) mais bien en faisant en sorte, de nous prémunir contre la maladie, en renforçant notre système immunitaire.
Quels sont donc les facteurs qui diminueront l’intégrité de notre système immunitaire ?
La sur-vaccination, les antibiothérapies et corticothérapie abusives, les sucres industriels, les graisses animales (laitages, charcuteries, viandes rouges, fast food, sodas, abus de médicaments et automédications, le stress, l’abus d’alcool, cigarettes, l’obésité, le manque d’exercice, la pollution, pour n’en citer que quelques uns.
Quels sont donc les facteurs qui augmenteront l’intégrité de notre système immunitaire ? Et donc nous protégeraient contre cancers et maladies cardio-vasculaires.
En tout premier, il faudrait prendre conscience qu’un changement dans nos habitudes alimentaires est incontournable. Manger moins de graisses animales, exception faite pour les poissons dont les graisses (huiles) sont fortement recommandées, car elles contiennent les huiles oméga 3. Manger fruits et légumes, céréales complètes, telles que l’avoine, riz brun, millet, orge, et aux légumineuses. Faire de l’exercice (marche, vélo etc. à raison de 45 minutes par jour. De bons compléments alimentaires orthomoléculaires à base de produits naturels et bien entendu de la spiruline 100% naturelle, car elle a le privilège de contenir plus de béta-carotène que tout autre aliment.
La spiruline attire de plus en plus l’attention des scientifiques médicaux comme neutraceutique et source de produits pharmaceutiques possibles. Plusieurs nouvelles études scientifiques passées en revue par des collègues de diverses disciplines portent sur l’aptitude de la spiruline à inhiber la réplication virale, à renforcer les mécanismes cellulaire et humoral du système immunitaire et à provoquer la régression et l’inhibition des cancers. Même si ces études sont de nature préliminaire et que de plus amples recherches s’imposent, les résultats obtenus jusqu’ici sont prometteurs.
Activité antivirale puissante
En avril 1996, des scientifiques du Laboratoire de la pathogénèse virale, du Dana Farber Cancer Institute et de la faculté de médecine de l’université Harvard, Boston (Massachusetts) et des exploitations agricoles Earthrise, Calipatria (Californie) ont annoncé des travaux de recherche en cours : “L’extrait à l’eau de la spiruline platensis permet d’inhiber la réplication du VIH- i dans des lymphocytes T d’origine humaine et dans les cellules sanguines mononucléaires périphériques. On a découvert qu’une concentration de 5-10 µg/ml permettait de réduire la production virale. ”
Le VIH-1 est le virus soupçonné d’être à l’origine du sida. De petites quantités d’extrait de spiruline ont permis de réduire la réplication virale alors que de plus fortes concentrations en interrompaient complètement la reproduction, qui plus est, avec un indice thérapeutique de >100, l’extrait de spiruline n’était pas toxique aux cellules humaines à des concentrations capables d’arrêter la réplication virale.
Un autre groupe de scientifiques médicaux a publié de nouvelles études sur un extrait unique à la spiruline, purifié à l’eau et dénommé calcium-spirulan. Ce dernier inhibe la réplication du VIH-1, de l’herpès simplex, du cytomégalovirus humain, du virus de la grippe du type A, du virus des oreillons et de celui de la rougeole in vitro tout en présentant une grande innocuité pour les cellules humaines. Il protège en plus les cellules humaines et simiennes contre l’infection virale in vitro. Selon des rapports parus dans des revues scientifiques et validées par un comité scientifique cet extrait “… offre beaucoup de promesse dans le traitement… des infections au VIH1, au HSV- i et au HCM, ce qui est particulièrement avantageux pour les personnes atteintes du sida qui sont prédisposées à ces infections susceptibles de mettre la vie en danger.”
Le calcium-spirulan est une molécule glucidique polymérisée spécifique à la spiruline, renfermant à la fois du soufre et du calcium. Des hamsters traités à cet extrait hydrosoluble ont présenté de meilleurs taux de rétablissement après une infection à un virus herpétique mortel.
La pénétration par le virus de la membrane cellulaire provoque l’infection. La spiruline empêche la pénétration par le virus de la membrane cellulaire.
Quel en est le mécanisme d’action ? En s’attaquant à une cellule, un virus se fixe d’abord à la membrane cellulaire. Cependant, grâce à l’extrait de spiruline, le virus ne peut pénétrer cette membrane pour infecter la cellule. Le virus est ainsi arrêté, incapable de se répliquer. Les défenses naturelles de l’organisme finissent par l’éliminer. Il est donc possible que les extraits de spiruline deviennent un traitement utile susceptible d’aider les personnes atteintes du sida à vivre plus longtemps et à mener une vie plus normale.
La spiruline complète possède une paroi à membrane douce et facile à digérer, elle-même dotée de propriétés immunostimulantes.
Effets anticancéreux
Plusieurs études montrent que la spiruline ou ses extraits permettent d’empêcher ou d’inhiber des cancers chez l’humain ou l’animal. On croit que certaines formes communes du cancer sont le résultat de l’ADN cellulaire endommagé, provoquant ainsi une croissance cellulaire déchaînée. Des biologistes spécialisés en cytologie ont défini un système d’enzymes spéciales dites endonucléase qui réparent l’ADN endommagé permettant de garder les cellules vivantes et saines. Lorsque ces enzymes sont désactivées sous l’effet de la radiation ou des toxines, les erreurs de codage de l’ADN ne sont pas réparées et le cancer peut se déclarer. Selon des études in vitro, les polysaccharides spécifiques de la spiruline permettent d’améliorer l’activité enzymatique du noyau cellulaire et la synthèse réparatrice de l’ADN. C’est la raison pour laquelle, l’observation des consommateurs de tabac ainsi que les cancers de nature expérimentale chez l’animal, plusieurs études scientifiques signalent des degrés élevés de suppression de bon nombre de types importants du cancer. Ces sujets ont été alimentés à la spiruline complète ou traités à ses extraits aqueux.
Renforcement du système immunitaire
La spiruline est un puissant tonifiant immunitaire. Lors d’études scientifiques sur des souris, hamsters, poulets, dindes, chats et poissons, la spiruline permet d’améliorer de façon constante la fonction du système immunitaire. Les scientifiques dans le domaine médical trouvent que la spiruline ne fait pas que stimuler le système immunitaire, mais encore elle améliore la capacité de l’organisme à produire de nouvelles cellules sanguines (E.P.O.).
Les principaux intervenants dans l’immunité qui se trouvent stimulés en présence de la spiruline ou de ses extraits.
D’importants éléments du système immunitaire comme les cellules souches de la moelle osseuse, les macrophages, lymphocytes T et cellules tueuses naturelles présentent une activité accrue. La rate et le thymus voient leurs fonctions améliorées considérablement. Les scientifiques font également observer que la spiruline permet de multiplier et d’activer les macrophages.
Selon des études sur l’alimentation, même de petites quantités de spiruline augmentent à la fois l’immunité humorale et cellulaire. La spiruline accélère la production du système humoral (anticorps, cytokines), assurant ainsi une meilleure protection contre les microbes envahisseurs. Le système immunitaire cellulaire comprend les lymphocytes T, les macrophages, les cellules B et les cellules tueuses naturelles anticancéreuses. Ces cellules qui circulent dans le sang sont particulièrement nombreuses dans les organes tels que le foie, la rate, le thymus, les glandes lymphatiques, les végétations adénoïdes, les amygdales et la moelle osseuse. La spiruline stimule la fonction de ces cellules améliorant leur fonctionnement malgré les agressions provenant des toxines environnementales et des agents infectieux.

A suivre……

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l’homéopathie l’Art de Guérir

Qu’est-ce que l’homéopathie ?
Il nous parait important de faire en préambule, l’histoire de l’homéopathie, afin que disparaissent les préjugés défavorables, transmis par l’ignorance.
L’homéopathie et tout autant une science, qu’un art et non pas une méthode ésotérique.
Voici donc l’histoire du début de l’homéopathie. Nous traiterons ensuite de la technique de soins et des médicaments. Mais en aucun cas, nos conseils ne remplaceront la consultation d’un médecin homéopathe. Cela pourra tout au plus, vous aider, lorsque vous n’aurez pas accès dans l’immédiat à une consultation spécialisée.
Nous traiterons d’ailleurs, que des cas facile et de premiers soins.

INTRODUCTION
Le développement de l’homéopathie, et autour d’elle, toutes les thérapeutiques groupées sous le nom de biothérapies est un fait incontestable.
L’homéopathie pure concerne les remèdes à base minérale, végétale ou animale. Les biothérapies découlent de l’homéopathie, mais se sont élargies aux remèdes à base de :

    – secrétions du malade lui même : isothérapie.
    – dilutions bactériologiques, excrétions ou sécrétions pathologiques : les nosodes, tels que “Luesinum, Medorrhinum, Psorinum, Tuberculinum”; cette méthode a été découverte et expérimentée par le Dr Hering.
    – vaccins.
    – gemmothérapie découverte par Pol Henry de Bruxelles. Elle emploie des macérats de bourgeons frais et autres tissus en voie de croissance;( la gemmothérapie fait l’objet d’un cours que nous vous proposons entre autres à l ASMH.)
    – l’organothérapie: fondée sur une analogie tissulaire. L’organe prélevé sur l’animal, dilué et dynamisé agit sur son homologue humain pour en redresser le fonctionnement perturbé. Au XIX siècle, le médecin Conan l’employait.

Les deux termes – homéopathie et biothéarapies – se confondent souvent, étant donné que les principes de préparation des remèdes homéopathiques s’appliquent aux biothérapies et les principes d’action des biothérapies s’appliquent à l’homéopathie. Il s’agit, en fait, des mêmes principes d’application thérapeutique. De plus en plus les médecins s’intéressent à nos méthodes et les appliquent. La société médicale de biothérapie, par exemple, compte au moins 10 000 médecins en France et a créé un enseignement au sein du programme de médecine.
Les biothérapies et l’homéopathie sont enseignées dans les écoles vétérinaires: environ un vétérinaire sur trois prescrit un remède homéopathique. Selon Max Téteau (président de la société médicale de biothérapie), ce développement est motivé par un ensemble de trois causes:

1- L’homéopathie s’est débarrassée progressivement de sa gangue ésotérique pour devenir une thérapeutique aux bases scientifiques indiscutables.
En effet, les médicaments sont préparés selon des modalités précises inscrites à la pharmacopée; des recherches, faites en faculté de médecine, prouvent la réalité de la présence de substances actives dans les dilutions ainsi que la réalité de leur action clinique.

2- le public et les médecins prennent de plus en plus conscience du risque iatrogène de toute chimiothérapie.

3- L’homéopathie et les biothérapies sont des thérapeutiques jeunes, vivantes et enthousiasmantes. Le malade est considéré dans sa totalité, au niveau du corps et de l’esprit. La maladie est envisagée dans sa spécificité propre au terrain et dans sa dynamique évolutive:le passé, le présent et le futur.

L’HOMÉOPATHIE EN AMÉRIQUE DU NORD
L’homéopathie connaît depuis quelques années un développement tout à fait remarquable en Europe, au Canada, et tout particulièrement dans la province de Québec. Cet engouement ne date pas d’hier, car à la fin du XlXe siècle, l’Amérique du Nord a vu arriver les médecins homéopathes du Vieux Monde, avec les émigrants européens. L’homéopathie a alors connu un très vif succès, d’ailleurs très peu apprécié par les médecins orthodoxes dont les méthodes et les résultats étaient malheureusement déplorables. À cette époque, la supériorité thérapeutique des médecins homéopathes sur leurs confrères allopathes était évidente. Les batailles passionnées faisaient rage, comme aujourd’hui, entre les partisans et les détracteurs de l’homéopathie; la création de l’American Medical Association en 1846 a été en grande partie responsable la très forte progression de l’homéopathie.

L’homéopathie faisait de plus en plus d’adeptes aux États-Unis grâce à la fondation de l’American Institute of Homeopathy. L’A.M.A. a été et reste encore aujourd’hui un adversaire acharné de la doctrine homéopathique, sans doute par crainte de voir son pouvoir médical effrité ou morcelé.
Aux États-Unis, on dénombrait 14,000 médecins homéopathes en 1890, tandis qu’en 1926, il existait 153 instituts homéopathiques à travers le continent nord-américain, abritant plus de 20,000 lits et soignant 750,000 patients par an. L’homéopathie était de plus enseignée dans plusieurs villes universitaires d’Amérique du Nord comme Philadelphie, Chicago, San Francisco, etc… tandis qu’il existait de nombreux hôpitaux homéopathiques. Montréal a d’ailleurs eu son propre hôpital homéopathique dont la fondation remonte à 1894. L’activité de l’Hôpital Homéopathique de Montréal s’est développée progressivement au cours des ans, nécessitant même plusieurs déménagements, et le nombre de médecins homéopathes qu’il a pu former est considérable. Cependant, l’après-guerre a vu le déclin de l’homéopathie s’abattre sur tout le Nouveau Monde, cédant en cela à un scientisme moderniste et forcené qui entraîna non pas la fermeture de cet hôpital, mais sa lente reconversion vers l’allopathie . En 1956, cet hôpital était d’ailleurs rebaptisé Queen Elizabeth Hospital et sa vocation originelle totalement oubliée.
Cependant, on assiste aujourd’hui à un regain d’intérêt pour les médecines alternatives et en particulier pour l’homéopathie, surtout chez les malades qui en fait, fuient la médecine traditionnelle et ses travers. C’est maintenant devenu un lieu commun de proclamer que l’allopathie a sécrété ses propres limites, elle qui se croyait toute puissante et invincible face aux maladies. Or les médicaments allopathiques sont la cause de biens de troubles, voire de maladies dites iatrogènes, c’est-à-dire directement causées par le médecin ou plutôt par les médicaments qu’il a prescrit. On comprend aisément que désormais les patients aiment à rechercher une médecine qui s’attache certes à les soigner, mais aussi à ne pas les détruire en même temps. L’homéopathie renoue donc avec les principes de base de la médecine hippocratique: Primum non nocere, ce qui signifie d’abord ne pas nuire, précepte qui semble malheureusement oublié par bien des médecins allopathes. D’autre part, l’homéopathie possède une approche du malade qui lui donne son appellation de médecine holistique: l’homéopathe considère le patient non plus comme un organe ou une fonction déficiente ou perturbée qu’il doit traiter indépendamment de l’individu, mais au contraire comme une entité totale qui mérite une approche qualitative globale, au niveau du corps et de l’esprit, où symptômes et signes cliniques ne sont que l’expression d’un désordre sous-jacent qu’il convient de traiter ou plutôt de rééquilibrer. Cette approche mise beaucoup sur la capacité normale et naturelle qu’a l’organisme de réagir favorablement aux agressions morbides en lui en donnant les moyens, et non pas comme préconise l’allopathie, en lui administrant des substances le plus souvent toxiques et ce, à doses non physiologiques, dans la seule perspective de corriger les symptômes de la maladie ou le fait physiopathologique, ou bien de suppléer un manque sans se préoccuper des causes véritables. Prenons par exemple les médicaments anti-acides prescrits abondamment dans les douleurs ulcéreuses de l’estomac, ou bien les antalgiques dans les cas de migraine. Seule l’antibiothérapie semble être une arme à priori sensée, car à visée étiologique, c’est-à dire, tuant l’agent causal de la maladie (les microbes), à l’opposé de la majorité des remèdes symptomatiques utilisés à très large échelle en allopathie.

Mais en fait, puisque cette thérapeutique ne s’attarde pas à rechercher le ou les troubles initiaux ayant prédisposé l’individu à contracter cette maladie infectieuse, elle reste partielle et devient l’arbre qui cache la forêt. D’autant plus que les germes infectieux développent de plus en plus souvent des résistances face aux antibiotiques, amenant l’industrie pharmaceutique à trouver de nouveaux produits, auxquels les bactéries sont encore sensibles pour quelques années ou pire, quelques mois à peine, nous entraînant tous dans une spirale absurde dont la fin nous apparaît inéluctable. Afin de modérer ces propos alarmistes, il convient malgré tout de reconnaître aux antibiotiques leur grande efficacité dans les infections bactériennes et les services quotidiens qu’ils rendent quand leur prescription est bien pesée et surtout bien maîtrisée.

LES DÉBUTS DE L’HOMÉOPATHIE
Il est classique de fixer les débuts de l’homéopathie en citant son fondateur le Dr Samuel HAHNEMANN et ses travaux, mais il est bien plus judicieux de commencer par les véritables origines de cette médecine qui semble récente a priori (à peine deux siècles). En réalité, il faut restituer les fondements de l’homéopathie dans un des trois préceptes édictés d’Hippocrate, célèbre médecin grec du IVe siècle avant notre ère, lorsqu’il définissait la thérapeutique en termes conceptuels. Pour HIPPOCRATE, il existe trois principes directeurs en thérapeutique, véritable finalité de la Médecine :

Le propre de la médecine est de délivrer de ce qui fait mal, et rendre la santé en enlevant la cause de la souffrance. La Nature fait cela elle-même”
La Nature guérit de trois façons:

primo, d’une manière passive ou statique, par le repos, l’abstinence, le sommeil;
secundo, d’une façon active ou dynamique, par l’exercice, l’augmentation de nourriture;
tertio, par des “soulèvements” ou réactions qui sont autant de mouvements calculés que l’organisme met en oeuvre pour assurer sa défense. C’est au médecin d’imiter la Nature, afin de ramener et de maintenir le malade dans un état d’équilibre.

Les contraires sont les remèdes des contraires

“Si l’on connaissait, écrit HIPPOCRATE, la cause de la maladie, on serait en état d’administrer ce qui est utile, prenant dans les contraires l’indication des remèdes. De fait, cette médecine est naturelle. La faim est guérie par l’aliment, la soif est apaisée par la boisson, la plénitude est guérie par l’évacuation, l’évacuation est guérie par la plénitude, la fatigue de l’exercice par le repos, le repos par l’exercice”. En bref, les contraires sont les remèdes des contraires, car la médecine est supplément et retranchement: retranchement de ce qui est en excès, supplément de ce qui est en défaut. Les douleurs se guérissent par les contraires. Chaque maladie a ce qui lui est propre; ainsi, aux constitutions chaudes devenues malades par le froid, conviennent les échauffants, et ainsi de suite.

Les semblables guérissent par les semblables

Autrement dit, la maladie est produite par les semblables, et par le semblable que l’on administre, le patient revient de la maladie à la santé. HIPPOCRATE dit par exemple que la fièvre est supprimée par ce qui la produit et produite par ce qui la supprime.

Loi des Semblables, loi des Contraires, les deux principes qui régissent toute la médecine sont explicitement formulés par HIPPOCRATE qui dit ainsi : “de deux façons contraires, la santé se rétablit.” Toute la médecine occidentale garde l’empreinte de la pensée hippocratique, au point d’ailleurs d’en faire son emblème, même si l’on assiste plutôt à des égarements doctrinaux ou plus simplement des oublis chez les allopathes. Cependant, la médecine, qu’elle soit allopathique ou homéopathique, ne s’est pas faite en un jour, mais elle est le fruit d’une lente évolution de plusieurs siècles en Occident. Le poids des dogmes et le carcan rigide imposé par la religion ont sûrement ralenti une issue inéluctable, mais ont peut-être involontairement contribué à la mise sur pied d’une médecine moderne. L’homéopathie peut s’enorgueillir d’avoir eu comme précurseurs éclairés quoique très ésotériques, des médecins fameux tels PARACELSE au XVle siècle, CROLLIUS vers 1630 avec sa doctrine des signatures, ou le Père KIRCHER avec son maître ouvrage intitulé “Le Monde souterrain” paru en 1644. C’est à la lecture de leurs oeuvres qu’a pu s’échafauder la doctrine homéopathique cristallisée par Samuel HAHNEMANN, considéré à juste titre comme le créateur de l’homéopathie.

Samuel HAHNEMANN est un médecin allemand né en 1755 et mort en 1843 à Paris, à l’âge de 88 ans. Élève studieux et fort instruit, il fait ses études médicales à la Faculté de Leipzig, tandis qu’il fait déjà des traductions d’ouvrages scientifiques anglais et français pour payer ses études. Après avoir soutenu en 1779 sa thèse de doctorat sur les causes et le traitement des états spasmodiques, il commence à exercer la médecine de son temps sans grande satisfaction: saignées, purges et usage du clystère restent des moyens inefficaces et mêmes dangereux. Il étudie alors la chimie mais aussi l’alchimie, héritage du moyen âge ésotérique en plein siècle des Lumières. Travaillant dans l’officine de son futur beau-père, le pharmacien Haeseler, il est initié à la préparation des remèdes. Mais en 1783, il interrompt l’exercice de sa
profession, irrémédiablement déçu par la médecine de son temps: “Je ne sais pas guérir! ” se désole-t-il. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il doit donc revenir à son ancien travail de traducteur scientifique, parlant couramment anglais, français et italien. Son activité est prolifique durant les années 1779-1796: plus de cinquante traductions, ouvrages de médecine, de science, études littéraires et philosophiques. En 1789, il publie également la formule et l’utilisation du Mercure Soluble (Mercurius Solubilis) dans la maladie vénérienne chancreuse, ce qui lui vaut une certaine notoriété dans les milieux spécialisés européens. Mais c’est en 1790 que, travaillant sur le livre “Materia medica” du médecin écossais CULLEN, alors professeur réputé à la Faculté de Médecine de Glasgow, son attention fut attirée par l’article sur le quinquina. HAHNEMANN ne put alors admettre ce qu’il lisait, à savoir que dans les fièvres “l’écorce de quinquina agit par la vertu roborative qu’elle exerce sur l’estomac”. Il avait en effet contracté une fièvre pernicieuse de type périodique lors d’un séjour en Transylvanie. Il s’était traité par des quantités importantes de cette poudre de quinquina, déjà utilisée à cette époque comme fébrifuge. Loin de lui fortifier l’estomac, la drogue lui avait occasionné de violentes brûlures. CULLEN s’était donc trompé et HAHNEMANN se résolut à refaire l’expérience sur lui-même. Pendant plusieurs jours, il prit matin et soir 4 grains de quinquina. Il éprouva une série de malaises bien typés: refroidissement des extrémités, profonde fatigue, somnolence, angoisse, palpitations, tremblements, et surtout soif et sensation de chaleur brûlante interne évoluant par cycle. Tous ces symptômes sont bien évocateurs d’une fièvre intermittente, telle qu’on la retrouve dans les crises paludéennes. Donc le quinquina déclenchait chez HAHNEMANN bien portant une sorte de fièvre analogue aux fièvres du paludisme contre lesquelles il était utilisé avec succès.

L’ouvrage de CULLEN “des substances qui provoquent une sorte de fièvre coupent les diverses fièvres intermittentes”. Par cette phrase, il jeta les bases de l’homéopathie: la fièvre guérit la fièvre, Similia similibus curantur ou les Semblables sont guéris par les Semblables.

HAHNEMANN continua son auto-expérimentation avec de nouvelles substances et, s’élevant du particulier au général, conçût combien le Principe de Similitude est de portée universelle. Pour ce faire, il expérimenta les drogues principales de la pharmacopée de son époque, parmi les plus toxiques telles que l’aconit, l’arsenic, la belladone, la jusquiame, la noix vomique, la stramoine, etc. Dès 1796, son “Essai sur un nouveau principe pour découvrir les vertus curatives des substances médicinales” énonce:

“Pour guérir radicalement certaines affections chroniques, on doit chercher des remèdes qui provoquent ordinairement dans l’organisme humain une maladie analogue et le plus analogue qu’il est possible.”

Des élèves se regroupèrent autour du Maître, et participèrent aux expérimentations, réalisant sur eux-mêmes les premières pathogénésies. En 1805, les résultats de ses nouvelles expérimentations pathogénétiques sont publiés: “De viribus medicamentorum in sano corpore humano”. C’est en 1810 qu’est publié l’Organon de l’art de guérir, qui contient tous les principes de l’homéopathie, tandis qu’entre 1811 et 1821 sortent les 6 volumes de sa Matière médicale pure. La publication de cet Organon entraîna l’hostilité des milieux médicaux officiels et HAHNEMANN dut quitter le poste de médecin d’hygiène de la ville de Leipzig, qu’il avait réussi à occuper. D’autant plus que parallèlement à ses travaux de recherche, il soigne et guérit de nombreux malades selon son nouveau principe, ce qui, à ses yeux, confirme la justesse de ses conceptions. En 1821, il est accueilli dans le duché d’Anhalt- Koetlen par le prince régnant dont il devient le conseiller médical (médecin particulier) et peut alors mener une vie tranquille uniquement consacré aux soins de ses malades et à ses recherches studieuses. Il continue à expérimenter de nombreux médicaments, en absorbant lui-même ou en donnant à ses disciples des doses importantes de ceux-ci, de façon à recueillir les symptômes déclenchés et à les retrouver ensuite chez le malade à soulager. En 1828, il publie son Traité des maladies chroniques. Il y introduit la notion de diathèse et l’homéopathie devient une véritable médecine de terrain. Après la mort d’HAHNEMANN, l’homéopathie s’est poursuivie et enrichie grâce à l’apport de médecins homéopathes allemands, français et anglais durant tout le XIXe siècle, malgré la controverse passionnée qui anime le milieu médical. Aux États-Unis, l’homéopathie est introduite par Constantin HERING (1800-1881). Ce médecin originaire de Saxe fut chargé, alors qu’il faisait ses études de médecine à Leipzig, d’écrire un ouvrage réfutant les thèses de l’homéopathie en plein essor. Ce qu’il lu et vit le convainquit au contraire des vertus de la nouvelle doctrine. Il devint homéopathe et partit au Surinam (Guyane hollandaise) où il exerça 6 ans et réalisa la pathogénésie de notre grand remède Lachesis. Il vint ensuite s’installer aux États-Unis et créa à Philadelphie un collège d’enseignement qui sut faire rayonner l’homéopathie à travers le territoire. Son œuvre est considérable: pathogénésie de Psorinum, création et expérimentation des nosodes, premier travail sur l’isothérapie, rédaction d’une matière médicale, les “Guiding symptoms” en 10 volumes. Il faut citer aussi les noms de Timothy ALLEN auteur d’une Encyclopédie de Matière médicale de référence en 12 volumes, indispensable pour tout travail en profondeur, et surtout celui de James Tyler KENT, auteur d’un répertoire classant les remèdes par appareils et symptômes. KENT fut le défenseur acharné d’une pratique homéopathique avec prescription exclusive d’un remède unique destiné à “couvrir” l’ensemble des symptômes importants présentés par le malade. Sans nul doute, ces deux auteurs américains sont à l’origine de l’essor considérable qu’à connu l’homéopathie aux États-Unis durant le XlXe siècle, mais leurs successeurs ne surent pas s’adapter aux réalités de la médecine moderne et l’homéopathie sombra peu à peu dans l’oubli en Amérique du Nord.

En Europe, l’homéopathie est restée vivace, avec ses hauts et ses bas. Introduite en France en 1830 par le Dr Sébastien DES GUIDI, l’homéopathie connaît une progression remarquable, émaillée par l’apport de Maîtres tels Léon VANNIER ou Antoine NEBEL qui tentèrent au début du XXe siècle une classification des remèdes homéopathiques d’après la typologie des malades, sans oublier les Drs HODIAMONT et JULLIAN qui laissent à la postérité une somme impressionnante d’ouvrages de référence en Homéopathie.

En fait, actuellement, l’homéopathie est très développée dans la plupart des pays européens, au Mexique, au Brésil, en Argentine, en Inde, au Pakistan, en Afrique du Sud, etc… C’est une médecine qui se veut universelle, et malgré les différents courants qui l’animent (l’Unicisme comme le prônait KENT, le Pluralisme préconisant la prescription de un ou plusieurs remèdes complémentaires, et le Complexisme qui associe plusieurs remèdes unitaires dans la même préparation), on assiste aujourd’hui en Amérique du Nord à un renouveau spectaculaire de l’homéopathie qui, comme le Phénix de la mythologie grecque, renaît de ses cendres.

Pour les personnes intéressées d’entrer plus a fond dans ce merveilleux domaine qu’est l’homéopathie, elle peuvent s’inscrire aux cours complet d’homéopathie à l’Académie, en retournant sur notre site de: www.asmh.ca

Les conseils qui vont suivre, font partie des premiers soins que vous pourrez apporter aux membres de votre famille, ou a vous même, en attendant de pouvoir recourir aux conseils plus avisés de votre médecin.

L’homéopathie pour votre enfant
Avant de pouvoir obtenir une efficacité de guérison, que se soit en Homéopathie ou en allopathie, il est important de rétablir une hygiène alimentaire parfaite. N’oublions pas que bons nombre d’allergies de la sphère ORL et dermatologiques, sont causées par une intolérance a certains aliments en particulier les laitages et les sucres. (voir l’article sur le Lait.)
Maman nourrissez vos enfants au lait maternel le plus longtemps possible, ensuite une fois sevré adopté une alimentation sans lait de vache.Riche en jus de fruits, de légumes de purées de poissons ou de fruits de mers.
En premier, noius étudierons les médicaments homéopathiques courants que l’on appelle polychrestes

Voici les remèdes les plus importants (polychrestes) :
1. ACONITUM
2. ARGENTUM NITRICUM
3. ARNICA
4. ARSENICUM ALBUM
5. BARYTA CARBONICA
6. BELLADONNA
7. BRYONIA
8. CALCAREA CARBONICA
9. CARBO VEGETALIS
10. CAUSTICUM
11. CHAMOMILLA
12. CHINA
13. GRAPHITES
14. HEPAR SULFUR
15. IGNATIA
16. IPECA
17. KALI BICHROMICUM
18. LACHESIS
19. LYCOPODIUM
20. MERCURIUS SOLUBILIS
21. NATRUM MURIATICUM
22. NUX VOMICA
23. PHOSPHORUS
24. PSORINUM
25. PULSATILLA
26. RHUS TOX
27. SEPIA
28. SILICEA
29. SULFUR
30. THUYA
Cette liste non exhaustive tient lieu de trousse d’urgence.

1. ACONITUM
voici les principales action d’Aconitum.
Très indiqué chez les enfants, l’adolescent et les adultes , ou la circulation artérielle jouit de toute sa plénitude d’action.Moins indiqué dans l’âge mûr.
Les personnes jeunes,vigoureuses,congestives,pléthoriques,sensibles aux changements atmosphériques et qui tombent brusquement malades après avoir été exposées soit à un vent froid et sec très intense (congestions pulmonaires de l’hiver par exemple),soit à une chaleur extrème (embarras gastrique ou gastro intestinaux de l’été.
Les pléthorique et les vigoureux qui ont un coeur solide,un cerveau actif,une circulation énergique et qui subissent une maladie soudaine par suite d’une violente exposition à un changement climatique,voilà la classe d’individus qui a besoin d’Aconitum.
Aconit se distingue par:
Soudaineté, violence et rapidité de la crise
Extrême inquiétude et grande agitation avec angoisse terrible et peur de la mort
L’agitation très marquée, l’extrême inquiétude,si caractéristique du remède et qui accompagnent les symptômes, se rencontrent le plus souvent cependant, dans les états violents de sa fièvre et il n’y a pas de meilleur tableau schématique de la fièvre d’Aconit, que
celui ci:”Chaleur avec soif,pouls dur,plein,fréquent, impatience anxieuse,impossible à calmer.Le malade étant hors de lui et se jetant de côté et d’autre avec angoisse”.
A côté de son extrême agitation,Aconit a une profonde angoisse, une peur indéfinissable, mais surtout une très grande peur de la mort et c’est la peur, autant que le mal, qui remplit le malade de cette agitation si caractéristique.
Les symptômes
Tête:
Pleine,lourde, avec battements,cuisante,éclatante,pression à l’interieur du crâne.Mal de tête brûlant,vertige pire au lever.
Yeux:
Rouges, enflammés,sensation de sécheresse et de brûlure comme s’il y avait du sable.Paupières gonflées, indurées et rouge. Horreur de la lumière. Écoulement abondant après exposition au vent froid et sec.
Oreilles:
Très sensible aux bruits,la musique lui est insupportable. Oreille externe cuisante,rouges douloureuses et enflées. mal aux oreilles l’impression d’avoir une goutte d’eau d’eau dans l’oreille gauche.(“mal aux oreilles, pensez aussi à Chamomilla”)
Nez:
Odorat particulièrement sensible. Douleur à la base du nez. Coryza;éternuements fréquents;élancements dans les narines. Hémorragie de sang clair.Muqueuse sèche,nez bouché,sec ou avec rhume avec écoulement peu important.
Visage:
Rouge,cuisant,gonflé.Une joue rouge et l’autre pâle. Au lever, le visage passe du rouge à la pâleur ou alors le patient est pris d’étourdissements.Picotement dans les joues et engourdissement.Névralgie particulièrement du côté gauche.Douleurs dans les mâchoires.
Bouche:
Engourdie,sèche,qui picote.Langue enflée, le bout de la langue pique.Dents sensibles au froid.bouge sans cesse les mâchoires inférieures comme dans la mastication.Gencives cuisantes et enflammées.Langue chargée et blanche.
Gorge:
Rouge,sèche,serrée, engourdie,qui picote,brûlante et cuisante.Amygdales gonflées et sèches.
Estomac:
Vomissement avec peur,chaleur,sueur abondante et urines plus abondantes.Soif d’eau froide.Tout a un goût amer, sauf l’eau.Soif très importante. Boit,vomit et annonce qu’il va mourir. Vomissements bilieux,muqueux,sanguinolent et verdâtre.Pression dans l’estomac avec dyspnée.Hématémèse. Brûlant de l’estomac vers l’œsophage.
Abdomen:
Cuisant,tendu,tympanique,sensible au toucher.Colique, qu’aucune position ne soulage. amélioration après l’ingestion d’une soupe chaude.Brûlure dans la région ombilicale.
Rectum:
Douleur avec démangeaisons nocturnes et picotements à l’anus.Selles fréquentes, petites avec ténesmes;verdâtres comme de l’herbe hachée. Selle blanche avec urine rouge.Diarrhée liquide chez les l’enfants, ils pleurent et se plaignent beaucoup.Ils sont agités et ne peuvent dormir.
Urines:
Peu abondante,rouges brûlantes,douloureuses avec douleurs rénales.Brûlure dans l’urètre avec anxiété au début de la miction.
Bronchites et Poumons:
Aconit convient à tous les états inflammatoires des bronchites et des poumons aux états congestifs survenant brusquement avec des manifestations violentes, chez les sujets pléthoriques,sanguins,vigoureux et forts.Douleurs aiguës, lançantes et brûlantes.
Toux généralement sèche et brève, sifflante,croupale,aggravée le soir, surtout avant minuit.Avec fièvre, douleurs aiguës , agitations et angoisses.
Dos et extrémités:
Raideur de la nuque, douleurs aiguës dans le dos, survenant brusquement après avoir pris froid, accompagnées d’une sensation de fourmillements le long de la colonne vertébrale.

A suivre………

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LE LAIT

En préambule nous citerons la réflexion suivante,

du Docteur Jérôme P.KASSIRER
ancien rédacteur en chef du New England Journal of Médicine de 1991 à 1999

« Les médecins qui prennent part à des études sponsorisées par les industriels deviennent souvent les porte parole de ces sociétés ou rejoignent leurs conseils scientifiques. En prenant de l’importance, ils participent à la rédaction de recommandations officielles, investissent les organisations professionnelles. Ils rédigent des articles et des livres, tous soutenus par l’industrie. »

Nous vous recommandons de vous procurer et de lire, le livre ‘Santé, Mensonges et Propagande‘ écrit par Thierry SOUCCAR et Isabelle ROBARD édition le SEUIL.

Du Lait à la « une »

La presse est l’une des cibles privilégiées de l’information agroalimentaire, à commencer par la presse médicale dont certains articles sont souvent « inspirés » par les laboratoires et les annonceurs.

Le 25 septembre 2002, à l’occasion du salon mondial du lait Congrilait, le Quotidien du médecin a publié  un N° spécial sur le thème « produits laitiers, nutrition et santé »

Dans sa préface, le journal rappelle que « les professionnels de la santé ont un rôle important à jouer dans l’information et la formation nutritionnelles » à condition de rapporter les messages du Centre interprofessionnel de documentation et d’information laitières (CIDIL), avec lequel le Quotidien du médecin confesse, en petits caractères, avoir « réalisé » ce numéro très spécial.

L’objectivité règne d’ailleurs à toutes les pages de ce monument érigé à la gloire de l’industrie laitière. On y apprend que l’intolérance au sucre du lait, le lactose, est souvent « psychosomatique » et qu’elle permet de toute façon de « tolérer l’équivalent d’un quart de litre de lait ». Et voilà allègrement évacué le fait que l’intolérance au lactose, qui se manifeste par des troubles digestifs, ne concerne que les trois quarts de la population de notre planète.

On apprend aussi dans ce N° que le lait contient des acides gras, les CLA (acides linoléiques conjugués), qui « auraient un effet protecteur vis-à-vis [….] du cancer, de l’obésité, des maladies cardio-vasculaire, du diabète ». Pas un mot en revanche sur les études montrant que les laitages sont soupçonnés d’augmenter le risque de plusieurs cancers comme vous pourrez vous en rendre compte plus loin.

Le calcium des laitages, nous indique aussi le CIDIL toujours par l’intermédiaire de Quotidien du médecin, aiderait au contrôle du poids. Par quel mécanisme ? Probablement par une « diminution de l’activité de la 1.25-dihydroxyvitamine D ». En clair, – et les rédacteurs de l’article ne s’y attardent pas – vous échangez grâce au calcium laitier quelques centaines de grammes sur la balance contre une baisse de votre taux de vitamine D active, l’une de nos meilleures armes anti-cancer.

Mais ce tableau des effets bénéfiques du lait ne serait pas complet sans l’inévitable couplet sur la « protection osseuse ». Et le Quotidien de citer une poignée d’études témoignant du « bénéfice durable sur l’os » de la consommation de calcium laitier. Bizarrement, pas un mot sur les études moins réjouissantes que nous citerons plus bas dans ce chapitre, et qui sont pourtant à la portée d’un journal aussi bien informé que le Quotidien du médecin.

Le PNNS (Programme National Nutrition Santé) ne recommande-t-il pas aux Français et Françaises de consommer un laitage à chaque repas soit 3 par jour ? Si elle dispose de peu de preuves concernant l’intérêt des laitages, l’industrie laitière peut compter, pour promouvoir ses messages, sur le soutien sans faille des grands noms de la nutrition française…..

Dès l’année 2000, le PNNS se fixait l’objectif prioritaire « d’augmenter [chez tous les Français] la consommation de calcium » Comment ? En consommant  notamment « trois produits laitiers par jour » comme le recommande depuis l’automne 2002 son guide, La santé vient en mangeant, édité par le ministère de la santé. Ces recommandations ont été d’autant plus facilement entérinées par le PNNS, dont participaient deux cadres de Candia. Les recommandations du PNNS ont valu au docteur Hercberg, la reconnaissance de toute une profession. A l’occasion du salon Diètécom 2002, une manifestation destinée aux médecins, le laitier Lactel a ainsi « demandé au professeur Serge Hercberg de venir parler des enjeux du PNNS en général et pour les produits laitiers en particulier » Mission accomplie.

Quant au fait qu’un expert de l’industrie laitière soit également haut responsable de la santé publique, il ne semble troubler personne, surtout pas le ministère de la santé.

Le professeur Walter WILLET de l’école de santé publique de l’ université de Harvard, Boston, Massachusetts, nous livre quelques réflexions : « je n’ai rien contre l’industrie laitière, mais je crains que la promotion effrénée des laitages fasse en réalité du mal, » le déluge lacté qui pleut sur la tête de nos enfants aurait-il des conséquences néfastes ?

Interrogée par Thierry Souccar journaliste scientifique,  l’association Amalthée et l’AGIEM disent ignorer qu’une partie des enfants auxquels on donne des rations régulières et conséquentes de lait, à l’école par exemple, sont susceptibles de rencontrer de sérieux problèmes de santé. Les résultats de ces études sont pourtant connus des nutritionnistes qui conseillent Amalthée.

Le diabète de type 1 est une maladie grave de l’enfant au cours de laquelle le système immunitaire se retourne contre les cellules du pancréas chargées de produire l’insuline et les détruit. Cette maladie augmente considérablement les risques d’infarctus, de cécité et d’amputation.

Le diabète de type 1 se déclare à la croisée d’un terrain génétique sensible et d’un environnement alimentaire particulier. Il est plus fréquent dans les pays où l’on consomme le plus de protéines animales et en particulier de laitages (S.MUTONI « nutritional factors and worldwide incidence of childhood type1 diabetes »

American journal of clinical Nutrition,2000* M.Laugesen Ischaemic heart disease type 1 diabetes and cow milk AI beta-casein, N.Z. Med J 2003 )

Ainsi, pour cent mille habitants on relève 30 à quarante nouveaux cas chaque année en Finlande ou en Suède; c’est entre 30 et cent fois plus qu’au Japon et qu’en Chine, où l’on ne consomme pas de lait de vache. (M.KARVONEN « Incidence of childhood type 1 Diabetes worldwide » Diabetes Care 2000)

Plusieurs études ont explicitement accusé l’introduction du lait de vache dans l’alimentation du petit enfant d’être à l’origine du diabète,( K.DAHL-JORGENSEN « Relationship between cows milk consumption and incidence of IDDM in childhood »Diabetes Care 1991* S.MUNTONI «  Cows milk consumption and IDDM incidence in Sardinia » Diabetes Care 1994 ) certaines protéines de ce lait, comme la beta-caseine AI, sont en effet soupçonnées de déclencher la production d’anticorps affectant les cellules du pancréas et conduisant à l’apparition du diabète de type 1 (L.MONETINI «  Antibodies to bovine Beta-casein in diabetes and other autoimmune diseases » Horm Metab Res,2002)

Les amis de l’infarctus :

«  La vache et les coronaires », tel est le titre d’une étude britannique de 2003 sur la consommation de lait par habitant et le risque de mortalité coronarienne pays par pays. Conclusion de l’auteur : le lait est un facteur spécifique du risque cardio-vasculaire.

( M.MOSS, « the cow and the coronary;epidemiology, biochemistry and immunology » Int J Cardiol, 2003 )

Les statistiques internationales ne sont pas seules à accuser la consommation du lait. L’étude des sept pays, qui a duré vingt cinq ans  et portait, sur 12763 hommes d’age moyen recrutés aux Etats-Unis , en Finlande, aux Pays Bas, en Italie, en Yougoslavie, en Grèce, et au Japon, a trouvé que la mortalité coronarienne était étroitement associée à la consommation du beurre et du lait ( A.MENOTTI, « Food intakepatterns and 25 yaer mortality from coronary heart disaese : cross-cultural correlations in the Seven Country Study » Eur J Epidemiol 1999)

L’étude MONICA, quant à elle, a été mise sur pied par l’OMS (Organisation Mondial de la Santé) pour mieux cerner la réalité des maladies cardio-vasculaires dans trente huit régions du monde. Sur dix ans, entre 1985 et 1994, des chercheurs du monde entier ont suivi la population de ces trente-huit régions, soit 7,2 millions de personnes reparties dans vingt et un pays, pour la plus part industrialisés. L’étude n’a confirmé que partiellement l’hypothèse selon laquelle les facteurs de risques classiques, comme le cholestérol sanguin, pouvaient laisser présager la mortalité coronarienne. Si l’on prend par exemple les populations de Belfast et de Toulouse, on s’aperçoit qu’elles affichent des facteurs de risques identiques, mais que le taux de mortalité coronarienne de Belfast et plus de trois fois supérieur à celui de Toulouse. En s’appuyant sur les données de MONICA, le chercheur néo-zélandais, Corran McLachlan a trouvé que la mortalité coronarienne était étroitement associée à la consommation d’une protéine du lait, la Beta-caseine AI ( CN.McLachlan « Beta-casein AI, ischaemic heart disease mortality, and other illnesses » Med Hypotheses,2001 )

Ainsi les Toulousains consommeraient trois fois moins de cette protéine que les habitant de Belfast. Une autre étude, conduite sur vingt pays, a elle aussi mis en cause la bêta-caseine AI du lait dans le risque des maladies cardiaque ischémique ( M.LAUGESEN « Ischaemic heart disease type 1 diabetes and cow milk AI beta-casein » NZ Med J. 2003 )

Le lait  n’étant pas idéal pour les artères en raison de sa richesse en graisse saturées, il suffit peut être  de boire du lait écrémé ? Pas si simple ! En effet il est possible que les protéines du lait, empêchent d’absorber des substances antioxydantes, contenues dans les fruits et les légumes et qui protègent de l’infarctus. ( M.SERAFINI, « Plasma antioxidant from chocolate », Naure,2003 ) Cela expliquerait le fait que les Britanniques qui boivent pourtant de grandes quantités d’antioxydants avec leur thé quotidien, ne soient pas épargnés par les maladies cardio-vasculaires, (en effet ils prennent leur thé avec du lait) Au moment où les autorités sanitaires, la classe politique et les industriels encouragent de concert petits et grands à surconsommer des laitages, peut être est-il utile de rappeler que les pays qui ont œuvrés pour faire baisser la consommation domestique de lait, ont vu leurs taux de mortalité coronarienne diminuer, alors que ce taux a augmenté là où l’on s’est mis à boire plus de lait ( M.MOSS “Does milk cause coronary heart disease”  J Nutr Environment Med, 2002 )

Les Français qui croyant bien faire, suivent les conseils des experts sponsorisés par l’industrie laitière ignorent qu’ils mettent peut être leur santé en danger d’une autre manière. Il est impossible à ce jour de le conclure formellement mais, selon plusieurs études, les personnes qui consomme de grandes quantités de produits laitiers présentent un risque plus élevé de cancer des ovaires, de lymphomes  non hodgkiniens et de sarcomes des tissus mous. ( P.M. WEBB, «  Milk consumption , galactose metabolism and ovarian cancer (Australia) » Cancer causes Control 1998. (A.TAVANI,”Diet and risk of lymphoid neoplasms and soft tissue sarcomas”, Nutr Cancer1997 )

Au début des années 1990 , des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Harvard ont émis l’hypothèse que des taux élevés de galactose, un sucre issu de la digestion du lactose (sucre de lait), pouvaient endommager les ovaires. Plusieurs études ont depuis testé cette hypothèse. « les preuves ne sont pas concluantes, dit le professeur Willett, mais je pense qu’un lien positif entre galactose et cancer des ovaires apparaît trop souvent pour qu’ on ignore la possibilité que le galactose puisse être dangereux »

Mais l’association la plus troublante concerne le cancer de la prostate. En 1995 le cancer de la prostate à touché environ trente mille Français, soit près de quatre fois plus qu’en 1975. Même si l’amélioration du dépistage et le vieillissement de la population expliquent une bonne partie de cette progression, plusieurs chercheurs pensent qu’elle reflète aussi un changement dans les habitudes alimentaires « je suis inquiet des incitations actuelles à consommer toujours plus de laitages et plus de calcium » dit Edward Giovannucci, l’un des meilleurs épidémiologiste américains ( École de santé publique de Harvard, Boston, Massachusetts)

En octobre 2001 , il a publié une étude effectuée sur vingt et un mille médecins qui montrait que ceux parmi ces médecins, qui suivaient les recommandations des nutritionnistes et consommaient leurs trois laitages par jour avaient un risque de  cancer de la prostate accru de 34% par rapport à ceux qui consommaient un laitage par jour au maximum.

Dès 1986, une analyse faite par l’OMS sur cinquante-neuf pays a trouvé que la consommation de lait par habitant était étroitement associée à la mortalité par cancer de la prostate.

( D.P.ROSE, « International comparisons of mortality rate for cancer of de breast, ovary, prostate and colon and per capita food consumption » Cancer 1986 )

Récemment, des chercheurs Japonais ont examiné la relation entre l’alimentation et le cancer de la prostate dans quarante deux pays, à partir des données du centre international de recherche du cancer  (Lyon) et des chiffres de la Food and Agriculture Organization (FAO). Ils ont trouvé, comme l’OMS, que l’aliment le plus étroitement associé au risque du cancer de la prostate était le lait. Pour la mortalité par cancer de la prostate, ce sont deux laitages – le fromage et le lait – qui montrent l’association la plus étroite. Cette analyse portait aussi sur le cancer du testicule : là encore, de tous les aliments étudiés, c’est un laitage, le fromage, qui représente la plus forte association avec la maladie. ( D.GANMAA « incidence and mortality of testicular and prostatic cancer in relation to world dietary practices », int J Cancer 2002 )

Ces études internationales ne sont pas considérées comme particulièrement probantes dans la mesure ou de nombreux biais peuvent en fausser les résultats. Pour ce faire une idée plus précise, il faut recourir à l’épidémiologie. Six études épidémiologiques dites « cas contrôles » au cours desquelles on interroge des malades et des personnes du même âge en bonne santé sur leur mode de vie passée, ont établi que les gros consommateurs de laitages ont un risque de cancer de la prostate augmenté de 50 à 250% (R.TALAMINI  « Nutrition,social facto rand prostatic cancer in a Northern italian population » Br J Cancer 1986*  C.METTUN « Beta-carotene and animal fats and their relationship to prostate cancer risk » Cancer 1989 )

Au contraire des études « cas-controles » les études prospectives suivent l’évolution de l’état de santé d’un groupe de personne pendant plusieurs années.

Dix études de ce type ont été conduites sur les relations entre alimentation et cancer de la prostate. Cinq ont trouvé que la consommation de laitages augmentait le risque du cancer de la prostate (D.A.SNOWDON , «  Diet obesity and risk of fatal prostate cancer » Am J Epidemiology 1984* L LE MARCHAND, «  Animal fat consumption and prostate cancer : prospective study in Hawaii », Epidemiology 1994* E GIOVANNUCCI « calcium an fructose intake in relation to risk of prostate cancer » Cancer Res, 1998 * A.G. SCHUURMAN , “Animal products calcium and protein and prostate cancer risk in the Netherlands Cohort Study”, Br J Cancer 1999 )

Ainsi l’étude des professionnels de la santé, qui suit quarante huit mille Américains, a trouvé que le risque de cancer avancé était multiplié par trois et le risque de cancer avec métastases par quatre et demi chez les hommes qui consommaient plus de 2g de calcium par jour par rapport à ceux qui en consommaient moins de 500mg.

En résumé, à fin des année 2004, toutes les études  de consommation par pays et quinze études épidémiologiques on rapportés une association entre laitages et risque de cancer de la prostate.

Le docteur Peter Gann, de l’école de médecine de la faculté Northwestern (Chicago) est à la fois médecin et spécialiste d’épidémiologie. Diplômé de Harvard, il a publié de très nombreuses études sur les facteurs de risque du cancer de la prostate, ce qui en fait un spécialiste mondialement reconnu . Pour cela il a reçu le prestigieux prix d’Oncologie préventive décerné par l’institut National du cancer des Etats-Unis.

En 2002 le docteur Peter Gann a résumé les connaissances sur les facteurs de risque du cancer de la prostate. Voici ce qu’il a écrit dans le chapitre qu’il consacre à l’alimentation : « Plus de vingt études épidémiologiques ont examiné le lien entre la consommation de laitages et le risque du cancer. Ces études montrent une association positive entre  laitages et cancer de la prostate. »

Le docteur Edward Giovannucci de l’école de santé publique de Harvard , est un grand spécialiste du cancer de la prostate, de renommée mondiale, il lui a consacré en 2000  un épais livre universitaire The Management of prostate Cancer, qui a fait autorité dans le domaine. Dans son livre, Edward GIOVANNUCCI et ses co-auteurs estiment que les laitages sont le premier facteur de risque alimentaire pour le cancer de la prostate, avant même les graisses saturées. Les preuves qui permettent d’affirmer cela sont qualifiées de « substantielles »

Edward GIOVANNUCCI pense que les laitages diminuent le niveau de la vitamine D. La vitamine D et une quasi-hormone aux propriétés anticancéreuses largement démontrées. Dans le corps, la vitamine D et le calcium sont intimement liés. Avec leur contenu anormalement élevé en calcium, les laitages « écraseraient » le niveau de vitamine D, laissant les cellules de la prostate, sans leur protection naturelle contre les phénomènes cancéreux.

D’autres pistes sont explorées . Une étude récente conduite sur l’ADN (support génétique) de globules blancs a montré que les gênes des nourrissons qui reçoivent du lait de vache sont deux fois plus endommagé que ceux des enfants nourris au seins. (R.DUNDAROZ, « Preliminary Study on DNA damage in non breast-fed infants », Pediatrics Int 2002)

La recherché s’intéresse aussi à une protéine naturellement présente dans le sang qu’on appelle IGF-I (insulin-like growth factor-I). L’IGF-I est un facteur de croissance. Nous en avons besoin pour que nos cellules de multiplient, pour que nos muscles et nos os se régénèrent, Mais, comme tout facteur de croissance, l’IGF-I peut conduire des cellules cancéreuses et proliférer. Et en fait les personnes qui ont des taux d’IGF-I élevés, ont un risque de cancer plus élevé, qu’il s’agisse du cancer du sein ou celui de la prostate. Le taux d’IGF-I fluctue avec la quantité et la nature de nos aliments. Des taux d’IGF-I élevés se rencontre chez les gros consommateurs de laitages, et surtout chez les amateurs de lait. Une étude effectuée chez des jeunes filles âgées de 12 ans a trouvé une augmentation nette de leur IGF-I lorsqu’elles buvaient plus de lait. Les adultes qui consomment trois verres de lait écrémé par jour pendant douze semaines voient leur taux d’IGF-I grimper de 10% (P.COHEN, »Serum insulin-like growth factor-I levels and prostate cancer risk –interpreting the evidence »J Natl Cancer  inst. 1998 (M.HOLMES, “Dietary  Correlates of plasma Insulin like Growth factor –I and insulin-like Growth factor Binding Protein 3 concentrations”, Cancer epidemiology  Biomarkers & Prevention 2002)

Serait-ce la raison pour laquelle la Suède, qui détient le record d’Europe de la consommation de laitage, est également en tête de l’incidence européenne de cancer avec chaque année 3 050 nouveaux cas pour 100 000 habitant ?

L’étude des Professionnels de santé, conduite à Harvard, a mis en évidence un autre effet potentiellement inquiétant des laitages : Ils conduisent à un risque plus élevés de la maladie de Parkinson, du moins chez l’homme, (ce lien n’a pas été retrouvé chez la Femme)

Le docteur HONGLEI Chen ( Ecole de santé publique de Harvard, Boston, Massachusetts) a en effet rapporté à la fin de l’année 2002 que les hommes qui avaient dans son étude, suivi les recommandations des nutritionnistes de consommer trois laitages par jour ou plus, pour avoir des os plus solides s’étaient retrouvés avec un risque de maladie de Parkinson presque trois fois plus élevé que ceux qui avaient prix un laitage ou moins par jours. Aucun autre groupe d’aliments n’était associé à cette maladie. Pour les auteur, les pesticides et autres produits contaminants (byphényls, tetrahydroisoquinolines), parfois retrouvés en grande quantité  dans les laitages, pourraient être mis en cause. Étant donné que les femmes qui mangent de grande quantités de laitages, ne semble pas avoir un risque plus élevé pour cette maladie, il faudra bien sûr d’autres études avant de pouvoir conclure..

QUATRE MILLIONS D’ANNEES SANS LAITAGES

Si beaucoup d’entre nous réagissent mal aux laitages, c’est tout simplement parce que l’homme est génétiquement peu adapté à la consommation de ces aliments. L’espèce humaine est vieille de quatre millions d’années et, pendant cette considérable période, Homo sapiens et ses ancêtres n’ont jamais consommé  le moindre laitage après la période d’allaitement.

Ce n’est que depuis vingt mille ans, avec la sédentarisation et l’élevage, que l’homme a commencer à se nourrir de lait de ruminant. La plus part d’entre nous en sont resté à l’équipement génétique hérité de nos lointains ancêtres . Nous ne savons pas digérer les laitages.

Après le sevrage en effet, l’organisme ne fabrique normalement plus une enzyme, la lactase-phlorizine hydrolase, dont le rôle est de digérer le sucre du lait, pour le transformer en glucose et en galactose..

Pour de très nombreux adultes, la suppression du lait dans l’alimentation se traduit par une amélioration de la santé. Un exemple est donné par les personnes qui souffrent de fribromyalgie, une maladie chronique qui se manifeste par des douleurs articulaires et musculaires, de la dépression et de la fatigue . Selon une étude préliminaire conduite par le docteur Joel  Edman  (université Thomas Jeefferson, Orlando,Floride) ces patients trouvent le soulagement en évitant le maïs, les blés, les laitages et le sucre. Touts les aliments absent du régime ancestral pour lequel nous sommes génétiquement fait. ( 42ème réunion de l’American Collège of Nutrition, Orlando ;Floride, du 3 au 7 octobre 2001 )

Pour conclure, nous dirons qu’il n’est pas honnête de conseiller d’augmenter sa consommation de produits laitiers pour avoir une meilleure absorption du calcium.  La vérité c’est que le calcium de l’eau  est mieux absorbé que celui du lait. Un litre et demi d’une eau riche en calcium fournit 92% des apports en calcium conseillés à une jeune femme , sans provoquer le syndrome de la perméabilité de l’intestin, ce que le lait fait.

Enfin la teneur des os en calcium ne dépend pas uniquement de la quantité de calcium que l’on avale, mais d’un grand nombre de facteurs.

Les sels de potassium, les fruits et légumes apportent une charge basique nette qui limite les fuites de calcium osseux.

Les protéines végétales, telles celles du soja, semblent à même de protéger de l’ostéoporose.

Les vitamines D et K améliorent l’absorption et la rétention du calcium.

Les exercices physiques qui exercent un stress physique sur l’os (musculation danse) réduisent la perte de calcium.

Selon une hypothèse récente, les graisses riches en oméga 3 pourraient aider à renforcer l’os en décourageant les phénomènes inflammatoires.

Le tabac, la caféine,l’alcool,le sel , le sucre, l’excès de protéines animales et de céréales ainsi que certains médicaments (corticoïdes) favorisent au contraire la fuite de calcium.

L’os est un tissu vivant, en perpétuel renouvellement, qui gagne et perd du calcium. On peut bien sûr  voir dans l’ostéoporose une maladie que l’on préviendrait en mangeant  toujours plus de calcium ( c’est le point de vue de certain nutritionniste) , mais il serait scientifiquement plus juste de voir en elle une maladie que l’on peut prévenir en empêchant les fuite de calcium osseux d’être supérieures aux apports de calcium alimentaire.

En 1968, Aaron Wachman  et Daniel Bernstein ont émis l’hypothèse que le calcium osseux était utilisé par l’organisme pour neutraliser l’excès de charge acide apporté par l’alimentation . Ils écrivaient de manière prémonitoire : « Il peut être intéressant de diminuer les pertes osseuse par une alimentation qui favorise les ‘cendres alcalines’. Un régime de ce type mettrait l’accent sur l’ingestion de fruits, de protéines végétales et d’une quantité très modérée de laitages »

Mais qu’est ce  que la charge acide ? L’alimentation fournit des ions hydrogène, ammonium et sulfates (acides)  ou bicarbonates (basiques). Toute la vie, le corps s’efforce de  n’être ni trop acide ni trop alcalin ; il tente de se maintenir dans ce qu’on appelle l’équilibre acide base. Lorsqu’il y a trop d’acide, l’organisme puise dans le minéral osseux citrate et carbonate de calcium, notamment pour rétablir l’équilibre, les os se fragilisent.

Le régime alimentaire moderne, riche en céréales, en laitages, en sel et en sucre, est fortement acidifiant. Les céréales à elles seules entrent pour près de 40% dans la charge acide libérée par notre alimentation. Les protéines animales apportées par les laitages et la viande, riche en souffre, génèrent de l’acide sulfurique. Le sel fait fuir le calcium osseux. Une étude récente a montré que les femmes ménopausées dont le régime alimentaire apportait trop de protéines animales et trop peu de protéines végétales présentaient un risque de fracture de la hanche quatre fois plus élevé que celles dont l’alimentation était équilibrée. A l’inverse, les fruits et les légumes sont riches en citrates et en bicarbonate de potassium basiques. Les personnes qui consomment suffisamment de fruits et de légumes ont des urines alcalines et une meilleure densité osseuses que celles qui en mangent peu.

Nos ancêtres du paléolithique avaient des os en parfaite santé sans consommer le moindre laitage. Ils mangeaient certes de grandes quantités de viande, mais ni sel ni sucre, surtout, ils recevaient près de trois fois plus de potassium que nous, bien assez pour compenser l’acidité des viandes et se mettre à l’abri d’une fuite de calcium osseux

Selon une étude récente portant sur cent cinquante neuf aliments consommés à l’ère pré-agricole, 87% d’entre eux apportaient une charge nette basique à l’organisme par leurs ions bicarbonates. En passant, il y a dix mille années, d’un régime de chasseurs-cueilleurs à une alimentation agricole, l’homme a vu la production acide nette de l’alimentation prendre le dessus sur la production basique. Cela s’explique essentiellement par le fait que les aliments alcalins (racines, tubercules, légumes à feuilles, fruits etc.) ont été supplantés par les céréales et les sucres qui, n’étant pas alcalin, n’ont pu contrebalancer les acides produits par les fromages, le lait, les yaourts et les viandes.

L’ostéoporose, dans les pays les plus touchés par cette maladie , est vraisemblablement liée à un environnement discrètement acide, qui s’accentue la vie durant sous l’influence d’une alimentation trop riche en laitages, en céréales, en sel et en sucre et trop pauvre en fruits et légumes. Les protéines du lait entraînent  d’ailleurs une fuite de calcium osseux, plus ou moins compensé par le calcium attaché au lait. En dépit de cela, les autorités sanitaires et les nutritionnistes qui les conseillent, recommandent toujours plus de laitages pour prévenir l’ostéoporose, sans comprendre ou vouloir comprendre que les fuites mériteraient d’être colmatées.

Lait de Femme 34 Amande, noisette 234
Lait de vache 132 Sésame complet 780
Lait de vacher 0% 123 Sucre raffiné 0
Beurre 16 Mélasse(canne à sucre 273
Yaourt 150 Figue sèche 178
Camembert 268 Fruit frais en moyenne De 10 à 40
Fromage de chèvre 200 en moyenne Céréales complètes De 120 à 160
Roquefort 700 Haricots,pois chiches De 120 à 150
Cantal 780 Soja 250
Gruyère 1010 Produits carnés De 10 à 20
Parmesan 1265 Moules, huîtres 9O à 100
Eau Contrexéville 486 mg/litre Sardines entières 300
Eau d’Hépar 581 mg/litre Cresson,persil,pissenlit De 150 à 200
Eau de Vittel 202 mg/litre Brocoli 130
Eau de Badoit 190 mg/litre Œuf (sans la coque) 50 mg par œuf
Algues sèches De 1 000 à 2 000 selon le type d’algues Œufs de poissons De 70 à 80
Olives 100 Crevettes 65

Tableau de richesse en calcium pour quelques aliments  exprimés en milligrammes pour 100 grammes

Il est donc facile d’apporter 1 gramme de calcium par jour en ne consommant pas de produits laitiers. De plus sachant qu’une  surconsommation de calcium va inhiber la vitamine D, on verra qu’une personne consommant par jour :

1 yaourt
Un verre de lait de vache écrémé
50 g de gruyère
1 litre d’eau minérale  contrex

se retrouve avec un excédant  minimum de 800 mg par jour en comptant les autres sources de calcium qu’elle trouvera dans le reste de son alimentation. Donc Vitamine D en forte diminution.

Vous trouverez un exemple de tableau d’observation de la suppression des laitages pendant 3 mois que vous pouvez faire remplir par vos patients

Au départ Après 1 mois Après 2 mois Après 3 mois Après

4 mois

Etat de la langue et de l’haleine
Confort digestif,

Ballonnements

Brûlures, renvois,

Somnolence après les repas,

Constipation ou diarrhée

Etat des muqueuses

Respiratoires : toux enrouements éternuements, glaires

Etat de la peau ; sèche, boutons,

démangeaisons

Transpiration :

Importance et odeur

Organes des sens

Odorat, gustation, vision

Qualité du sommeil et du réveil
Confort

osteo-articulaire et musculaire, douleurs, raideur, souplesse, fatigue

Gynécologie :

Etat des muqueuses, pertes blanches, sécheresse, douleurs mammaires, douleurs des règles, régularité des cycles

Tout trouble

Particulier fréquent non précisé ci-dessus, par exemple hémorroïdes, maux de tête, brûlures des pieds la nuit etc.

poids

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